Tout le monde est unanime à reconnaître que la sélection nationale olympique aura la lourde tâche au Sénégal à l’occasion du championnat d’Afrique des moins de 23 ans, un rendez-vous qualificatif pour les jeux olympiques de 2016 à Rio De Janeiro. Et à un peu plus de deux mois de cet évènement, le staff technique national s’active pour organiser une bonne préparation à ses capés afin de relever le défi dans un groupe très difficile composé de l’égypte, du Mali et du Nigeria.
Le technicien suisse, André Pierre Shurmann, à la tête de la sélection olympique depuis une année fait face néanmoins à un problème de taille. Il s’agit de cette difficulté éprouvée pour trouver des sparring-partners.
C’est le directeur technique national, Toufik Korichi, lui-même, d’ailleurs, qui le fait savoir, au moment où l’entraîneur national adjoint, Abdelhafid Tasfaout, a clairement signifié le vœu du staff technique national de disputer au moins deux matchs amicaux face à des adversaires de gros calibres avant de prendre le vol vers la capitale sénégalaise. Tout cela pousse les observateurs à s’interroger sur les raisons ayant poussé la Fédération algérienne de football à tourner le dos aux jeux africains qui se poursuivent actuellement au Congo Brazzaville, alors que tout le monde est convaincu que cette manifestation allait constituer une aubaine pour les camarades d’Oussama Darfalou, afin de bien préparer le rendez-vous continental. C’est du reste l’avis de l’ancien sélectionneur et directeur technique national, Meziane Ighil.
«Franchement, je ne comprends pas pourquoi la FAF a fait l’impasse sur les jeux africains. Ce tournoi aurait pu être bénéfique à plus d’un titre pour la sélection olympique en prévision du championnat d’Afrique. Ça allait permettre à nos capés de disposer davantage d’expérience face aux sélections africaines, dont le style de jeu est semblable à celui de ses futurs adversaires en terre sénégalaise.
Ce n’est pas tout, puisque nos jeunes joueurs qui n’ont pas l’expérience des tournois, allaient aussi apprendre à gérer la succession des matchs et aussi vivre ensemble dans des conditions difficiles ressemblant à celles devant prévaloir au Sénégal. C’est vraiment un véritable gâchis d’avoir déclaré forfait pour les jeux africains», regrette Ighil. Commentant le groupe que vient d’hériter la sélection nationale, Ighil a reconnu qu’il s’agit tout simplement d’une poule très difficile, ajoutant qu’elle devrait nous permettre de jauger réellement le vrai niveau de notre sélection en quête d’une qualification aux olympiades qui lui fuit depuis 36 ans.
Hakim S.