L’entraîneur national, Christian Gourcuff, a reconnu que son équipe a bien douté face au Lesotho, lors du match ayant opposé les deux équipes, dimanche, dans le cadre de la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations de 2017 au Gabon. Et pourtant, tout le monde s’attendait à ce que la mission soit une simple formalité pour les protégés du coach français. à l’arrivée, il fallait attendre les dernières minutes de la partie pour voir les Verts délivrer leurs supporters, car avant la 83’ qui a vu Soudani faire la différence en inscrivant le deuxième but algérien, le match se dirigeait vers un nul somme toute équitable. Gourcuff lui-même a avoué, à l’issue de la rencontre, que les siens ne se sont pas procuré beaucoup d’occasions de scorer, en dépit de leur nette monopolisation du cuir. Il est vrai donc que le plus important a été fait pour la circonstance, et ce, en s’adjugeant les trois points du succès, comme ne cessait du reste de le répéter le président de la FAF, Mohamed Raouraoua ; mais la prestation des coéquipiers de Slimani dans ce rendez-vous donne quand même des soucis aux fans algériens.L’on pense notamment à la phase finale de la CAN, puisque tout indique que les Fennecs vont facilement valider leur billet pour le prochain rendez-vous continental, un rendez-vous durant lequel il sont tenus d’atteindre au moins le dernier carré de la compétition, soit l’objectif assigné par l’homme fort du football algérien à son entraîneur, comme vient de le révéler ce dernier. Ainsi, et de l’avis des spécialistes, le principal souci que Gourcuff devra régler dans les plus brefs délais a trait à sa charnière centrale de la défense, une charnière qui a vu le duo Mandi-Medjani reconduit pour la deuxième fois de suite en match officiel.Une deuxième expérience qui a été loin de rassurer. Les deux joueurs trouvent du mal à être complémentaires. L’action du but de Lesotho en est une parfaite illustration. L’entente est d’ailleurs loin d’être parfaite entre les deux joueurs.
Un axe central et un milieu récupérateur à revoir
Au total, au moins trois bévues monumentales ont commises par ce duo et ayant coûté cher à la sélection national dans ce match face à un adversaire qui rêvait seulement d’un nul face à la meilleure équipe africaine au classement de la Fifa.L’autre faiblesse remarquée dans cette sortie de Maseru se situe au niveau du milieu récupérateur. En alignant Walid Mesloub dans ce secteur aux côtés de Taider, et ce, en l’absence de Bentaleb, l’entraîneur national n’aura pas fait le bon choix.En effet, et pour sa première participation officielle avec les Verts, Mesloub, d’habitude porté vers l’offensive dans son club Lorient, a eu des difficultés énormes pour s’adapter à son nouveau rôle. Sa mésentente avec Taider était un autre problème ayant joué un mauvais tour au joueur de 30 ans pour laisser son empreintes dans cette partie.On a d’ailleurs craint le pire pour le milieu de terrain algérien lorsque les deux joueurs, censés assurer la couverture, faisaient en même temps leurs montées en attaque.En tout cas, l’entraîneur national n’est pas resté insensible à ces carences, en déclarant en fin de match avoir donner des consignes aux deux joueurs pour parer aux carences constatées lors de la première période, non sans afficher sa satisfaction quant à la réaction des concernés au retour des vestiaires.Enfin, il y a lieu de noter le visage mi-figue, mi-raisin du gardien de but Azeddine Doukha, qui aura globalement manqué l’occasion de profiter de l’absence du titulaire habituel dans le poste, M’Bolhi, pour s’imposer comme N.1 des Fennecs.Deux erreurs commises par le portier de la JSK, dont une a coûté cher à l’équipe nationale, puisqu’elle a permis aux locaux d’égaliser et de faire douter les Algériens, pour reprendre les propos du coach national lui-même.
Hakim S.
