Afin de mettre fin aux problèmes des bouchons routiers qui rendent les déplacements dans la capitale extrêmement pénibles, plusieurs grands projets sont en cours de réalisation pour, en effet, arriver dans deux ans à décongestionner le trafic automobile. C’est ce qu’a indiqué mercredi dernier le ministre des Travaux publics, Abdelkader Ouali, lors d’une visite d’inspection de chantiers de son secteur à Alger. Le ministre qui avait reconnu que la congestion du réseau routier est un problème qui se pose dans toutes les grandes villes, a souligné qu’à Alger, le programme d’action des autorités publiques vise à fluidifier la circulation, notamment au centre-ville, à travers la réalisation de grands projets. Le premier axe de ce programme consiste, selon le ministre, à renforcer le réseau routier permettant d’éviter aux automobilistes de passer par les wilayas d’Alger et de Blida quand ils voyagent de l’Est du pays vers l’Ouest ou vice versa. Il a cité la 2e rocade sud d’Alger (Zéralda-Boudouaou) qui est opérationnelle depuis quelques années, mais également la voie express reliant Khemis Meliana à Bordj Bou Arréridj dont les travaux ont démarré depuis quelques semaines. L’objectif du deuxième axe du plan de décongestion de la capitale est de permettre aux usagers de quitter rapidement le centre-ville et de rejoindre les deux rocades sud d’Alger et l’autoroute Est-Ouest, sans passer par les voies secondaires, a ajouté Ouali. Cet axe est renforcé par la réalisation de sept pénétrantes en double voie express qui partent des communes du littoral vers celles du sud de la wilaya d’Alger avec des liaisons aux dorsales de la capitale. La mise en service progressive de ces pénétrantes va permettre de révolutionner d’ici 2017 la gestion de la circulation automobile au centre d’Alger, a estimé le ministre. Ouali a exigé des autorités locales de mettre le paquet afin de livrer dans les meilleurs délais possibles le projet de la radiale de Oued Ouchayah, qui fait la jonction entre le tunnel de Oued Ouchayah (Bachdjarrah) à l’autoroute Est-Ouest au niveau de Baraki. La radiale de Oued Ouchayah est stratégique pour la capitale. Elle permettra aux automobilistes de quitter rapidement le centre-ville. Il faut y mettre le paquet, a-t-il insisté. Réalisés à 30%, les travaux de construction de cette radiale peinent à avancer à cause de la présence du plus grand bidonville de la capitale, à savoir le site Erramli, a rappelé le directeur de wilaya des travaux publics, Abdenour Rabhi. La wilaya d’Alger avait programmé de reloger les familles d’Erramli avant le mois sacré du Ramadhan, mais cela n’a pu se faire à cause de l’étude des dossiers qui est toujours en cours, indique-t-on. Pour compléter le maillage du réseau routier à Alger, la wilaya doit encore réaliser la pénétrante reliant le réseau routier du 5-Juillet à la 2e rocade, en contournant la commune de Draria. L’étude existe mais les travaux, qui nécessitent une enveloppe de trois milliards de dinars, n’ont pas commencé faute de financement, selon Rabhi. La pénétrante du 5 juillet sera ma priorité pour Alger en 2015, a promis le ministre, invitant le wali Abdelkader Zoukh à se battre pour obtenir du gouvernement le financement de ce projet qui permettra de décongestionner les rues d’El Achour et Draria. S’agissant de la réfection et de l’entretien des routes Ouali a qualifié d’obsolètes les méthodes actuelles d’intervention, annonçant qu’une opération pilote serait lancée à Alger pour tester une nouvelle méthode assurant une plus grande coordination dans la gestion de cette activité. Il existe quatre types de routes (chemin communal, de wilaya, route nationale, autoroute) avec quatre différents intervenants et quatre budgets et la coordination entre eux n’est pas garantie, a-t-il déploré. Pour une rapide intervention dans l’entretien et la réfection du réseau routier, des mesures ont été prises afin de mettre en place dans chaque wilaya des équipes techniques, a souligné le ministre des Travaux publics. Lors de sa visite d’inspection à Alger, il a visité plusieurs chantiers d’aménagement de route, dont ceux de deux trémies sur la route nationale n°01, à hauteur des quartiers Djenane Sfari (Birkhadem) et Ain Malha (Gué de Constantine). Lancés en août 2014 pour un délai de réalisation de six mois, les deux projets sont réalisés à 50%. Le ministre a accordé aux entreprises de réalisation jusqu’à décembre prochain pour livrer les deux ouvrages.
Ania N. C.
Mise au point finale:
On ne construit pas une Métropole moderne sur une plaque tectonique instable et une zone ou` il y’a au moins Trois failles géologiques. Pour des raisons stratégiques une capitale doit être a l’intérieur du pays, de préférence sur une zone plus stable et ou` toutes les conditions techniques requises et nécessaires : géologiques, géotechniques, sismologiques, océanographiques,etc…,sont réunis. Elle peut être n’importe ou`, les conditions techniques le permettent soit a` l’intérieur ou sur n’importe quelles villes côtières qui pressente toutes les conditions et garanties requises. Techniquement, il n u’a aucune loi qui dicte que la capitale algérienne doit être a` Alger ou Oran. De plus rien n’interdit aux algériens d’avoir deux capitales : une Politique et une autre Economique.
Dommage, qu’ils ont toujours garde’ la même capitale depuis l’ère de Baba Aroudje et son frère Kherredine. Apres, 50 années d’indépendance, ils auraient du comme même s’offrir une nouvelle capitale moderne, flambant neuve et un metro si la nécessite’ l’exige. Qui répond aux normes de la civilisation contemporaine.
Ce qui permettra, la création de plusieurs centaines de milliers d’emplois stables nécessaires au fonctionnement de toute métropole.
La question qui se pose:
– Est ce que tous ces projets vont tenir au Moins « Un Siècle » et la réponse » Tout dépend de la volonté de Dieu.
Réponse technique:Pour ce qui concerne la cote d’Alger en particulier,plusieurs phénomènes naturels peuvent se produire et dont l’homme n’a aucun control de l’intensité des dégâts humains et matériels.
PS: Je m’excuse pour les fautes de frappe.