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Tebboune persiste et signe : «le négatif obligatoire»

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La présentation du «certificat négatif» par les souscripteurs, lors de l’opération de versement de la deuxième tranche du programme Aadl 1 et 2, est incontournable pour récupérer les clés du logement.
Cette disposition est impérative dans la mesure où 5 millions d’Algériens ont bénéficié des aides de l’État, qu’il devient aujourd’hui nécessaire d’assainir le fichier national du logement. C’est ce qu’a affirmé, hier, le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune, dans une conférence de presse tenue à l’hôtel El-Aurassi, Alger. «La décision est prise, on ne pourra pas affecter, encore moins remettre les clés du logement, s’il y a absence dans le dossier du souscripteur du certificat négatif», a-t-il ainsi répondu à une question portant sur les inquiétudes des postulants qui appréhendent les retombées d’une telle mesure, susceptible notamment de créer des retards dans la livraison des logements. En effet, au lendemain de l’annonce de cette mesure administrative, les citoyens ayant déposé des dossiers pour acquérir un logement à travers les programme Aadl 1 et 2, se sont inquiétés quant à cette nouvelle exigence qui consiste à compléter le dossier initial, qu’elle induirait à les éliminer de l’opération. Sur ce, Tebboune reste formel. Il précise que le prétendant au logement n’a pas à s’inquiéter, en expliquant qu’une fois celui-ci a versé sa première tranche, il peut attendre 15 jours, un mois, deux, voire même cinq, pour le versement de la deuxième tranche, après qu’il reçoit le certificat négatif auprès de l’administration des domaines de l’État. «C’est faux, le postulant reste éligible», a-t-il tranché pour mettre fin aux spéculations à ce sujet, pour rassurer du coup les citoyens qui attendent beaucoup de ce programme d’accès au logement, qui a suscité, faut-il le dire, la convoitise de la majorité des Algériens.
Dans la foulée, il ajoute, par ailleurs, que ce certificat ne constitue nullement une menace d’écartement des prétendants au logement, contrairement à ce qui se rapporte çà et là, a-t-il expliqué. Pour rappel, cette mesure exigée déjà par le passé a été annulée, avant qu’elle ne soit imposée à nouveau dans le dossier de demande de logement, depuis mars dernier. Cette mesure vise, selon le ministère du secteur, à débusquer les «tricheurs», ceux notamment qui ont déjà bénéficié d’un programme de l’État, ou même ceux disposant d’un bien immobilier hérité de leur famille. Elle consiste à inclure au dossier de demande, d’un certificat négatif à retirer des services des domaines dont relève la résidence de l’intéressé. Interrogé sur les tracasseries administratives que pourrait probablement engendrer une telle mesure pour les souscripteurs, qui craignent la formation de rushs devant l’administration des domaines, voire même buter sur le refus de cette administration de leur délivrer le «sésame», Tebboune rassure, là encore, que son ministère travaille en étroite collaboration avec cette direction. «Il n’y aura pas de rushs. Nous travaillons en collaboration avec les domaines. Nous avons un fichier de tous les inscrits au niveau de cette administration.
Cette dernière devra traiter tous les cas et nous aviser de ceux qui disposent de biens immobiliers et ceux qui n’ont en pas», a-t-il précisé. Pour convaincre encore du bien-fondé de cette disposition, Tebboune a indiqué qu’elle vise à poursuivre l’enquête menée dans le cadre de l’assainissement du fichier national du logement. Pour étayer ses dires, il révèle que cinq millions d’lgériens ont bénéficié des divers programmes de l’État. «Pour transférer la propriété de l’État vers le privé, il faudra que l’intéressé formule la preuve qu’il ne dispose pas d’une propriété privée», insiste et signe le ministre à l’adresse des souscripteurs «fraudeurs». En revenant sur les recours formulés par les citoyens, Tebboune a précisé que ses services en reçoivent, dont beaucoup sont rédhibitoires. Et pour cause, il explique que le rejet est motivé par la loi qui stipule que les recours, dont le montant du programme correspond à moins de 300 000 DA, sont recevables, mais pas ceux qui présentent moins de ce montant, a-t-il rappelé. Il affirme à titre d’exemple que les requêtes émanant des ménages qui disposent d’un logement F1 du programme OPGI sont éligibles au titre du programme, aussi bien de l’Aadl que le LSP, a-t-il illustré dans ses propos.
Farid Guellil

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1 COMMENTAIRE

  1. قال وزير الإسكان و التنمية الحضرية والمدينة عبد المجيد Tebboune
    بالنسبة لأولئك الذين ورثوا الملكية في الملكية المشتركة
    ، أكد أنها لن يتم حذف من القوائم
    Cette information est juste ! j’attends votre réponse merci d’avance

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