Aïn Témouchent : dissension lors du renouvellement du bureau syndical EH Docteur Benzerdjeb

Du grabuge, beaucoup de grabuge a caractérisé le déroulement de l’assemblée générale élective portant renouvellement de l’instance exécutive du syndicat des travailleurs de l’établissement hospitalier (EH) Docteur Benzerdjeb, de la wilaya d’Aïn Témouchent.
C’était le mardi 31 mars à 14h30 mn. Que s’est-il passé réellement et pourquoi cette guerre de clans qui s’est enclenchée pendant que le rapporteur faisait lecture du bilan financier ? Poser cette question de cette manière susciterait curiosité des uns et inquiétude des autres. Très peu de gens présents dans la salle, entre autres le DG de l’EH, le représentant de la centrale syndicale UGTA, pourraient s’attendre à de telles chamailleries et d’invectives ayant opposé, des membres de la commission des œuvres sociales aux représentants de la section syndicale. L’huissier Benmansour Djilali, exerçant auprès du tribunal de Hammam Bou Hadjar et la cour d’Aïn Témouchent, ne croyait pas à ses yeux, il a décrit des scènes ahurissantes et extrêmement graves d’autant plus que cela se déroule dans un établissement hospitalier censé employer des gens donneurs de leçons et d’exemples. Le droit d’informer nous condamne si l’on ne rapporte pas ce qui s’est passé ce jour-là et l’on était obligé de revenir sur ce sujet parce qu’il s’agit d’une situation tendue et assez conflictuelle où les règles élémentaires ont été bafouées par ceux censés les défendre et les respecter à plus d’un titre. Conformément à l’article 12 alinéa 4 de la loi 03-06, du 20.02.2006, portant organisation de la profession des huissiers, Benmansour a eu à suivre et superviser le déroulement de l’AG élective de la section syndicale des travailleurs de l’EH qui sont affiliés à l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA). Il a agi à la demande de candidats aux élections de renouvellement des instances exécutives: bureau de la section syndicale et l’assemblée générale. Il cite notamment Zenagui Youcef, Merabet Mohamed, Toutia Bencherki, Tayeb Benyahia, Hamid Bachir Mokhtar, Hammouchi Mustapha, Boubekeur Amine, Belkacem Remamda, Bessas Nouredine, Kssal Ahmed, Hadj Rabî Chaouef Abdessalam, Bentaouaf Abderahman, Benmouaden Mohamed, Chagman Souâd, Machtem Kheira, Benzina Miloud et Bekkai Said. Face à une telle situation, une bonne partie des présents ont quitté la salle. Et conclut-il, quand les choses ont pris une tournure insupportable, on a quitté la salle au même temps que les représentants de l’UGTA. Par ailleurs, des travailleurs, profondément ébranlés et tétanisés « rejettent en bloc ces méthodes révolues et dénoncent énergiquement les abus et le diktat d’un groupe de travailleurs syndiqués qui veut s’imposer de force et s’accaparer de la section syndicale. » C’est ce qui est écrit dans la pétition adressée au coordinateur national chargé de l’organique au niveau de la centrale syndicale UGTA afin qu’il dépêche une commission d’enquête dans les brefs délais. Il lui a demandé de présider les travaux de la prochaine AG élective. C’est un arbitrage qu’ils sollicitent pour éliminer les séquelles générées par l’AG du 31 mars.
Boualem Belhadri