Accueil ACTUALITÉ Éducation : grève aujourd’hui et demain à l’échelle nationale

Éducation : grève aujourd’hui et demain à l’échelle nationale

0

L’Intersyndicale de l’Éducation nationale n’a pas été convaincue par ses rencontres de négociations avec la tutelle ministérielle, décidant, ainsi, de passer à l’action et d’observer les deux journées de grève auxquelles elle a fait appel, à la fin du mois de janvier dernier. Les rencontres de Nouria Benghebrit avec les sept Syndicats autonomes de l’éducation n’ont donc pas porté leurs fruits, ou du moins n’ont pas réussi à dissuader les partenaires sociaux à organiser leur grève. Les enseignants des trois cycles éducatifs vont en effet paralyser les écoles au niveau du territoire national, à partir d’aujourd’hui. L’action se poursuivra jusqu’à demain après-midi et sera couronnée par un sit-in devant l’annexe du ministère de tutelle à Ruisseau, à Alger.
L’Intersyndicale avait tranché dimanche quant au maintien de son action de protestation juste après la fin d’une conférence de presse, dans laquelle la ministre de l’Éducation s’était exprimée. Les Syndicats expliquent dans un communiqué rendu public que la décision du maintien de la grève a été prise à cause du manque de clarté dans les réponses de la tutelle, lors des rencontres de conciliation, organisées par cette dernière. L’Intersyndicale déplore également l’absence d’un agenda bien défini pour la prise en charge des revendications soulevées et l’absence de PV officiels entre les deux parties. Les Syndicats, à savoir l’Unpef, le CLA, le Cnapest, le Snapest, le SNTE, le Snapap et le Satef, pour responsable le ministère de l’Éducation quant aux conséquences du mouvement, indique-t-on dans le même communiqué. Et de poursuivre que cette grève de deux jours n’est qu’un avertissement, ce qui insinue à ce que le ministère doit s’attendre à d’autres rebondissements durant cette année scolaire ou du moins ce qu’il en reste. En outre, la Coordination des syndicats de l’éducation (CSE) dénonce dans son communiqué, ce qu’elle a appelé de campagne de désinformation menée par le ministère de l’Éducation. Selon la CSE, la tutelle tente de faire croire à l’opinion publique que les revendications des Syndicats sont nouvelles, «ce qui n’est pas le cas», insiste-t-on.
Il faut dire que le bras de fer entre la tutelle ministérielle et les partenaires sociaux n’est pas prêt connaître son épilogue. Les choses semblent s’envenimer davantage devant l’entêtement des Syndicats à recourir à la grève pour la prise en charge de leurs revendications. Le courant ne passe plus entre les deux parties, ce qui pousse à se demander à quand le dénouement de la crise au moment où l’école algérienne a besoin plus que jamais de stabilité.
Ania Naït Chalal

Article précédentPrise en charges des insuffisants rénaux : les cliniques privées répondent-elles réellement aux normes requises ?
Article suivantAnnaba : un trentenaire tente de s’immoler devant l’APC d’El Bouni

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.