Madame Mounia Meslem, ministre de la Solidarité nationale, de la famille et de la Condition de la fermme, a effectué, ce dimanche 24 août 2014, une visite d’inspection et de travail dans la wilaya d’Aïn Témouchent.
Accompagnée de ses proches collaborateurs et conseillers issus des différents départements ministériels, Meslem a eu à visiter l’ensemble des structures relevant de son secteur dont principalement le centre des handicapés d’Aïn Témouchent, qui comprend 60 pensionnaires âgés de 6 à 17 ans. Au niveau de cette structure, la plus ancienne, la ministre a été impressionnée par la troupe musicale qui lui a présenté un morceau qui a épaté l’assistance. Au centre des arriérés mentaux du chef-lieu de wilaya, la représentante du gouvernement a pris connaissance de la situation qui y prévaut et a pris le soin de relever des remarques et observations pour lesquelles elle devrait trouver des réflexions pour les solutionner. La direction de wilaya avait présenté un état des lieux d’une manière exhaustive. Les conseillers ont dû enregistrer ce qu’il fallait noter pour pouvoir apporter des améliorations dans le cadre des programmes sectoriels et centralisés du ministère. À Aïn Tolba, une localité située à 18 km au sud-ouest d’Aïn Témouchent, Meslem avait procédé à l’inauguration d’une nouvelle structure d’aide et d’orientation des jeunes mineurs. Une enveloppe conséquente lui a été allouée. La question des équipements spécialisés du centre devrait suivre. À Hammam Bou Hadjar, l’avant-dernière étape de la visite, Meslem avait rencontré les colons du Grand Sud. Cette initiative a été la bienvenue et constitue une première dans la cité des Bains qu’il faut développer et élargir, les années à venir, surtout si l’on sait que la cité des Thermes vient d’enregistrer un panier de propositions d’investissements à lancer dans la future zone d’expansion et sites touristiques (ZEST). Les observateurs ont proposé à la ministre l’idée de réserver un terrain en vue de réaliser des établissements et centres spécialisés au profit du secteur qui ne dispose pas de centres de loisirs propres à lui. Enfin au moment où nous mettons sous presse, la représente du gouvernement devait partir à Aïn El Arbaâ où elle est attendue pour visiter le centre d’arriérés mentaux qui a ouvert ses portes en 2012 avec un grand retard dans sa livraison. Avec les journalistes, Meslem avait abordé la question liée aux migrants originaires des États du Sahel. L’Algérie, dit-elle, « ne ménagera aucun effort pour la prise en charge des migrants originaires des États du Sahel » tout en précisant que « la politique de l’Algérie avec ses voisins a toujours eu la solidarité comme fondement, et elle le restera comme tel », soulignant au passage « qu’elle ne ménagera aucun effort pour prêter aide et assistance à ces personnes. » Le mois passé, la ministre, Interrogée sur les modalités de la prise en charge de ces migrants, a fait état de « l’initiation d’une action de solidarité » menée conjointement avec d’autres secteurs, tels que le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, et celui de la Santé et de la Population. » Selon des médias, les départements ministériels, cités plus haut, par Meslem, devaient s’entendre sur « des instructions à donner à l’ensemble des walis pour consacrer, impérativement, des espaces au niveau de leurs circonscriptions respectives, pour la prise en charge de ces migrants. » Certes les choses ne sont pas aisées de bout en bout car souvent les responsables locaux rencontrent des problèmes liés « au refus de ces migrants de se regrouper sur un seul site. »
Boualem Belhadri