C’est à partir du CEM Benayad Khélifa de Hay Gouray à Béchar que Mme Nouria Benghebrit, ministre de l’Éducation nationale, a donné, lundi matin, le coup d’envoi officiel des épreuves du brevet d’enseignement moyen.
Mme Benghebrit a assisté à l’ouverture des plis comportant l’épreuve de langue arabe par deux candidats choisis au hasard dans l’une des classes du centre d’examen. Le directeur de l’éducation de la wilaya de Béchar, Mimen Cheikh, a assuré à la ministre de l’Éducation que tous les moyens matériels et humains ont été mobilisés à travers tous les centres d’examen de la wilaya. Elle s’est rendue ensuite à l’école primaire Ben Ahmed Mebarek au niveau de Hay Ennour où elle a assisté à un cours donné dans une classe pilote où est appliqué l’enseignement par le numérique au moyen d’utilisation de tablettes tactiles et tableau interactif. Au cours de la visite de cette école, Mme la ministre de l’Éducation s’est enquise auprès du DEW et des représentants des syndicats sur les raisons du classement de la wilaya au 46ème rang en ce qui concerne le taux de réussite au Bac enregistré l’an dernier. Lors du point de presse, Mme Benghebrit dira avoir constaté à la lumière de l’exposé fait par le DEW que tous les moyens matériels existent dans la wilaya de Béchar, mais il reste un facteur essentiel. C’est le facteur humain. Lorsque je dis le facteur humain, je vise les professeurs. Parmi les problèmes cités pour justifier le taux de réussite très bas au BEM et au Bac il y a le problème de stabilité des travailleurs et surtout des professeurs. Cette instabilité au poste est liée à des causes matérielles telles que l’absence de logements pour les enseignants. Un programme spécial existe pour résoudre ce genre de problème. Reste aussi le problème de la formation de laquelle dépendra la réussite de l’enseignement de façon générale et la réussite aux examens de façon particulière. Pour ce qui est de la carence en matière de l’enseignement des langues étrangères, la ministre de l’Éducation nationale dira qu’on lui a fait savoir que la dispense de ces langues dans certaines localités diminue de plus en plus, grâce à l’existence de l’université au niveau de Béchar et qui a contribué à former des enseignants de langues quoique leur nombre demeure encore insuffisant. Mme Benghebrit s’est dirigée ensuite vers la wilaya de Naâma où, elle assistera à l’ouverture des plis de la deuxième épreuve programmée le premier jour de l’examen.
Messaoud Ahmed