Accueil ACTUALITÉ STOCKHOLM : Des manifestants dénoncent les violations sionistes à Ghaza

STOCKHOLM : Des manifestants dénoncent les violations sionistes à Ghaza

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La mobilisation internationale contre la guerre menée contre Ghaza continue de prendre de l’ampleur. Samedi, la capitale suédoise Stockholm a été le théâtre d’une importante manifestation populaire dénonçant la poursuite des violations israéliennes de l’accord de cessez-le-feu et l’aggravation de la catastrophe humanitaire dans l’enclave palestinienne assiégée.
Réunis sur la place Odenplan, des centaines de manifestants ont répondu à l’appel d’organisations de la société civile suédoise pour exprimer leur indignation face aux attaques persistantes menées par l’armée israélienne contre les civils de Ghaza. Drapés de drapeaux palestiniens, les protestataires ont brandi des pancartes dénonçant le meurtre d’enfants, le ciblage systématique des écoles et des établissements de santé, ainsi que l’utilisation de la famine comme arme de guerre. Au cœur des slogans scandés, une exigence claire : le respect effectif du cessez-le-feu et la fin immédiate des violences. Pour de nombreux participants, l’accord censé mettre un terme aux hostilités reste lettre morte, vidé de sa substance par des violations répétées qui continuent de coûter la vie à des civils palestiniens. Les manifestants ont également qualifié la situation à Ghaza de génocide en cours, appelant le gouvernement suédois à rompre toute complicité indirecte avec la guerre, notamment en mettant fin aux exportations d’armes vers Israël.
Une revendication qui s’inscrit dans un débat de plus en plus présent en Europe, où la responsabilité des États fournisseurs d’armes est désormais ouvertement questionnée par les opinions publiques. S’exprimant en marge de la manifestation, le militant suédois Robin Nilsson a affirmé que la mobilisation ne faiblirait pas. Selon lui, « les protestations se poursuivront jusqu’à ce qu’une paix durable soit instaurée », dénonçant avec fermeté les politiques du gouvernement israélien dirigé par Benjamin Netanyahou. Il a souligné que l’ampleur de la catastrophe humanitaire, pourtant largement documentée, n’a toujours pas entraîné de changement politique significatif. Pour Nilsson, l’acceptation du cessez-le-feu par les autorités israéliennes n’a été obtenue que sous une pression internationale croissante, sans réelle volonté de mettre fin à la guerre. Une analyse partagée par de nombreux manifestants, qui voient dans les violations répétées de l’accord la preuve d’un engagement purement tactique, destiné à désamorcer les critiques internationales sans modifier la réalité sur le terrain. L’inquiétude est d’autant plus grande que certains responsables israéliens évoquent la possibilité d’une poursuite de la guerre jusqu’à la fin de l’année 2026. Une perspective jugée « extrêmement alarmante » par les organisateurs de la mobilisation, qui préviennent que les actions de protestation et de désobéissance civile pourraient s’intensifier si la situation actuelle perdure. Selon le ministère palestinien de la Santé, depuis l’entrée en vigueur de l’accord de cessez-le-feu, l’armée israélienne a commis des centaines de violations à Ghaza, entraînant la mort de 414 Palestiniens et faisant plus de 1 100 blessés. Des chiffres qui viennent contredire le discours officiel d’un apaisement et renforcent la colère des opinions publiques à travers le monde. La manifestation de Stockholm s’inscrit ainsi dans une dynamique globale de mobilisation citoyenne, où les capitales européennes deviennent des espaces de contestation contre l’impunité, le silence diplomatique et la poursuite d’une guerre qui continue de frapper une population déjà exsangue. À Ghaza, malgré les accords et les déclarations, la paix reste un horizon lointain.
M. S.

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