Les violences israéliennes se poursuivent à Ghaza et en Cisjordanie occupée, alors que le nombre de victimes palestiniennes continue de croître. Selon le correspondant de la chaîne Al-Mayadeen à Ghaza, un citoyen palestinien a été tué et un enfant blessé lors d’attaques menées par les forces israéliennes dans le quartier de Chejaiya, à l’est de la ville de Ghaza. Le correspondant a précisé que le martyr a succombé aux tirs des forces de l’occupation. Parallèlement, des bombardements israéliens ont été signalés à l’est de Khan Younès, dans le sud du territoire, ainsi qu’à l’est de Deir al-Balah, au centre. Ces attaques interviennent malgré la mise en œuvre partielle de l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 11 octobre dernier. Israël continue de violer cet accord et retarde le passage à sa deuxième phase, exacerbant la situation humanitaire dans la bande de Ghaza. Parallèlement aux violences à Ghaza, l’occupation israélienne a intensifié ses attaques en Cisjordanie occupée. Selon le ministère palestinien de l’Agriculture, l’armée israélienne et ses colons ont arraché plus de 8 000 arbres, principalement des oliviers, en une seule semaine, causant des pertes matérielles estimées à 7 millions de dollars. Les régions nord et centre de la Cisjordanie ont été particulièrement touchées. À Sileh al-Harithiya, à l’ouest de Jénine, 5 000 oliviers ont été arrachés, et 3 000 autres à Turmus’ayya, à l’est de Ramallah. D’autres opérations de destruction ont concerné des oliviers et des figuiers à proximité de Jérusalem, Tulkarem, Qalqilya et Salfit, ainsi que dans la région de Bethléem. Le rapport du ministère souligne que ces attaques ne se limitent pas aux arbres : des infrastructures agricoles ont également été détruites, incluant 13 puits et salles agricoles, des réseaux d’irrigation sabotés, 82 ruches détruites et même des têtes de bétail empoisonnées. Ces actes s’inscrivent dans une politique délibérée visant à vider les terres de leurs habitants et à étendre les colonies.
Objectifs derrière les attaques sur les oliviers
L’occupation israélienne justifie ces actions par des motifs prétendument « sécuritaires et militaires », utilisant l’arrachage des arbres comme prétexte pour construire routes et infrastructures. Toutefois, cette stratégie cible également l’économie palestinienne, fortement dépendante de l’agriculture. Les attaques coïncident souvent avec les saisons de récolte, visant à mettre la pression sur les agriculteurs et les pousser à abandonner leurs terres. Selon les données de la Commission de résistance au mur et aux colonies palestiniennes, 621 attaques ont été recensées par les colons en Cisjordanie en novembre dernier, ciblant directement les habitants et leurs biens. Ces actions s’accompagnent d’une politique de terreur et de déplacements forcés, parallèlement à l’offensive meurtrière menée par Israël à Ghaza. Alors que l’année s’achève, la population palestinienne continue de subir des violences meurtrières, des bombardements, des destructions d’infrastructures et un pillage systématique de ses ressources agricoles. Ces événements soulignent la persistance de la politique d’occupation et la nécessité d’une vigilance internationale accrue pour protéger les droits et la vie des civils palestiniens.
M. S.













































