À l’approche de la fin de l’année, toutes les institutions et organismes du pays accélèrent, de façon remarquable, le processus de numérisation de leurs activités. Cette semaine a été riche en annonces d’avancement du processus numérique, notamment de l’administration publique de notre pays. La dernière et non des moindres, est venue de la DGSN (police nationale) qui a mis en place le dispositif qui permet aux citoyens d’effectuer la déclaration de perte en ligne. À partir de chez eux. Fini les déplacements dans les commissariats. Fini la paperasse. Une avancée qui vient s’ajouter au processus global, très riche en créations et innovations réalisées déjà. C’est en 2023 que la mise en place du Haut-commissariat à la numérisation a eu lieu, qui est en quelque sorte le « chef d’orchestre » de ce chantier d’envergure. De toutes les institutions nationales, le ministère des Finances a pris une bonne longueur d’avance en matière de numérisation « destinée à faciliter le devoir fiscal » comme il le souligne. Mais pas que; puisque les services externalisés comme les Douanes et le Domaine national sont également concernés et sont avancés dans la tâche. D’autres applications sont rendues possibles grâce à la numérisation. Comme la mise en place, lundi dernier, de la « plateforme numérique destinée au signalement de la corruption… dans le secteur », par la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme. À signaler aussi la convention signée, dimanche dernier, entre le ministère de la Poste et des Télécommunications et la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption (HATPLC), qui permettra « d’accompagner le ministère dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption ». En effet, la digitalisation permet, non seulement, de faciliter la vie aux citoyens mais est, également, un puissant moyen de lutte contre la corruption. C’est elle qui a rendu possible la vente en ligne avec ses livraisons à domicile. Elle a sa place dans l’Industrie et les Travaux publics : notamment dans la gestion des stocks et l’avancement des chantiers ainsi que dans le processus de production. Notons également que la numérisation permet la télémédecine et la consultation médicale à distance. La liste des progrès qui deviennent possibles grâce à la numérisation s’étend à l’infini. Le passage au numérique est si important qu’il figurera dans l’histoire de l’humanité et celle de notre pays. Il y aura un avant et un après. Contrairement aux craintes des uns et la désinformation des autres, la numérisation est créatrice d’emplois. Des emplois où la communication, l’archivage, les recherches et les croisements d’informations seront instantanés avec l’étape de l’interconnexion des Institutions qui s’ouvre maintenant. Cette accélération est directement liée à l’échéance fixée par le Président Tebboune, à la fin de cette année. Avec une petite marge, tout de même pour les retardataires ? Il faut l’espérer, sinon…
Zouhir Mebarki








































