Les enjeux de la COP30, qui se tient à Belém, au Brésil, du 10 au 21 novembre courant, tournent autour du renforcement de l’ambition climatique, de l’augmentation du financement, de l’adaptation aux impacts climatiques et de la protection de l’environnement, notamment de l’Amazonie.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a lancé un nouvel appel à rompre avec l’ère des combustibles fossiles, exhortant les dirigeants mondiaux à accélérer la transition vers les énergies propres, « la source d’électricité la moins chère dans presque tous les pays ». « L’ère des combustibles fossiles touche à sa fin et les énergies propres prennent leur essor. Faisons en sorte que cette transition soit juste, rapide et définitive », a déclaré M. Guterres vendredi lors d’une table ronde sur la transition énergétique à Belem, qui abritera du 10 au 21 novembre le prochain sommet mondial sur le climat. « La révolution des renouvelables est là », a-t-il dit, estimant que « nous devons aller beaucoup plus vite, et veiller à ce que tous les pays en bénéficient ». Il a appelé à une transition d’ici à 2030 fondée sur trois grands piliers : tripler les capacités d’énergies renouvelables, doubler l’efficacité énergétique, et accompagner les pays dépendants des énergies fossiles. Selon les projections de l’ONU, la température mondiale devrait encore dépasser les 2 C par rapport à l’ère préindustrielle, même si tous les plans nationaux de réduction des gaz à effet de serre étaient appliqués. « Cela signifie plus d’inondations, plus de chaleur, plus de souffrance, partout », a averti le secrétaire général. Pour espérer revenir sous la barre de 1,5 C d’ici la fin du siècle, « les émissions mondiales doivent diminuer de près de moitié d’ici 2030, atteindre la neutralité carbone en 2050, puis devenir négatives ensuite », a-t-il expliqué. M. Guterres a appelé, en outre, à « libérer à grande échelle les financements pour les pays en développement », rappelant que l’Afrique ne capte encore que 2 % des investissements mondiaux dans les énergies propres. « Nous devons aider les pays en développement à mettre en œuvre leur engagement à abandonner les combustibles fossiles, grâce à une coopération renforcée, à des investissements et à un transfert de technologies adaptés à leurs capacités et à leurs dépendances respectives », a-t-il conclu.
R. I.














































