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Gouvernement : la 1ère épreuve

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Le premier Conseil des ministres du gouvernement Sifi Ghrieb, tenu dimanche dernier, s’est clôturé avec un « devoir » remis aux membres du gouvernement. « Le président de la République a ordonné de préparer des exposés et des plans d’action sectoriels qui seront présentés lors des prochaines réunions du Conseil des ministres » est-il précisé dans le communiqué publié à la fin des travaux. Une véritable épreuve imposée aux ministres qui permettra au Chef de l’État de mesurer la promptitude de chaque ministre à faire l’état des lieux de son secteur et de juger sa proposition de mise en œuvre des orientations contenues dans le projet présidentiel. Un travail de fond qui révèlera la compréhension des objectifs et la méthode choisie pour y parvenir. Chacun des membres du gouvernement aura ainsi l’occasion de dévoiler sa conception et le rôle qu’il s’assigne dans la mission qui lui est confiée. Aux remerciements pour « la confiance placée en ma personne » que tous les membres du gouvernement ont adressé au Chef de l’État pour les avoir désignés, ceux-ci devront y ajouter leur discernement et leur projection dans l’accomplissement de leur travail à la tête du secteur. Un travail de fond disions-nous, où les ministres devront faire appel à leur culture générale et politique en particulier ainsi qu’à leur sens de l’organisation, de leur esprit d’analyse et de synthèse. Les orientations du président de la République maintes fois réitérées par lui, se retrouvent dans ses 54 engagements, dans ses diverses interventions en Conseil des ministres ainsi que lors de ses rencontres périodiques avec la presse nationale, etc… Laissons-les plancher sur leur « devoir » et retournons à l’ordre donné par le président Tebboune pour en comprendre l’essence et à quoi il tend. Il est clair que cet ordre a un sens et qu’il est important de le saisir. Les ministres qui ont bénéficié d’une attention particulière comme Brahim Merad qui devient ministre d’État et se voit confier un département nouvellement créé, Saïd Sayoud qui s’est vu confier, en plus des Transports, le ministère régalien de l’Intérieur, Tarek Belaribi qui en plus de l’Habitat s’est vu rajouter « l’aménagement du territoire », le wali d’Alger, Abdenour Rabehi, qui, dans ses fonctions, a obtenu le rang de ministre ou encore, Malika Bendouda, qui a été rappelée à la culture, semblent être bien « notés » aux yeux du président de la République. En compétence et en engagement. De la même façon, ceux qui ont été reconduits à leur poste bénéficient d’une appréciation favorable du Chef de l’État. Pour leur travail effectué précédemment. Par contre pour les nouveaux ministres- et c’est normal- leur « exposé et leur plan d’action » serviront à mieux percevoir ce qu’ils comptent faire de leur secteur. Pour les ministres qui ont permutés, trois fois pour certains, il est difficile de traduitre, à distance, leur itinérance gouvernementale. Cela dit, le « devoir à remettre » demandé aux ministres est un préalable. Suivra ensuite « l’obligation de résultats » !
Zouhir Mebarki

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