Sortis tous deux sur blessure, Amine Gouiri et Rayan Aït Nouri suscitent des préoccupations contrastées. L’attaquant de l’Olympique de Marseille pourrait retrouver rapidement les terrains, tandis que le latéral gauche de Manchester City sera contraint à une longue absence, avec des répercussions notables pour son club et l’équipe nationale.
Le football moderne, rythmé par des calendriers denses et des enchaînements de matchs intenses, expose les joueurs à un risque permanent de blessure. Les internationaux algériens n’y échappent pas, et les récentes nouvelles concernant Gouiri et Aït Nouri viennent rappeler la fragilité physique des acteurs de ce sport exigeant.
Amine Gouiri a été victime d’un choc impressionnant avec Bamo Meïté lors de la rencontre face à Lorient. Sa sortie prématurée a d’abord laissé craindre une blessure sérieuse. Mais selon RMC Sport, l’attaquant phocéen souffre uniquement d’une légère luxation de l’épaule. Un diagnostic plutôt rassurant qui laisse envisager un retour rapide. Le staff médical n’a pas encore tranché sur sa présence face au Real Madrid en Ligue des champions ce mardi, mais sa participation n’est pas exclue, signe d’un rétablissement encourageant.
À l’inverse, le cas de Rayan Aït Nouri s’avère plus préoccupant. Touché le 31 août dernier lors du duel entre Manchester City et Brighton, le défenseur n’a pas pu rejoindre la sélection nationale pour le dernier rassemblement. Selon le journaliste Fabrizio Romano, le joueur algérien sera indisponible pour au moins cinq semaines. Ce coup dur intervient à un moment où les Citizens s’apprêtent à affronter un calendrier capital : derby face à Manchester United, déplacement à Naples en Ligue des champions, puis confrontation avec Arsenal en Premier League. L’absence du latéral gauche prive Pep Guardiola d’une option précieuse dans une période charnière. Cette indisponibilité affecte également l’équipe nationale. En effet, le prochain rassemblement des Verts, prévu en octobre, pourrait se dérouler sans l’ancien Angevin. Aït Nouri, désormais indiscutable sur le flanc gauche de la défense algérienne, manquerait alors une nouvelle occasion de consolider son rôle dans le dispositif du sélectionneur. Ces deux situations illustrent bien la dualité du destin des sportifs de haut niveau. D’un côté, Gouiri pourrait rapidement tourner la page de sa frayeur et retrouver la compétition au plus haut niveau. De l’autre, Aït Nouri est contraint à une pause forcée, qui rappelle la dure réalité des blessures dans un sport où la répétition des efforts laisse peu de répit aux organismes. Pour l’Algérie, ces nouvelles sont à la fois rassurantes et inquiétantes. Si le secteur offensif pourrait compter sur le retour imminent de Gouiri, la défense risque de souffrir d’une absence prolongée. Le mois d’octobre donnera une première indication sur la capacité des Verts à composer avec ces imprévus.
Reste à savoir si ces coups durs ne viendront pas perturber l’équilibre d’une sélection en quête de stabilité avant ses prochaines échéances.
M. A. T.