Le bloc occidental atlantiste est convaincu que l’Iran ne possède pas de bombe atomique et que ses installations de recherche et de développement de l’industrie nucléaire sont soumises au contrôle des inspecteurs de l’AIEA.
L’Iran est signataire du traité de non-prolifération des armes nucléaires et de destruction massive, ce qui n’est pas le cas de leur protégé l’entité sioniste qui a conçu, depuis des décennies, la bombe atomique sortie tout droit des réacteurs du complexe de Dimona dans le désert du Néguev. Tous ces arguments ne les ont pas poussés à considérer l’agression israélienne contre l’Iran comme un acte de terrorisme contraire au droit international. Les pays membres du G7 menacent, les USA emportés par la folie sanguinaire de leur président menacent. La France, la Grande Bretagne, l’Allemagne et plusieurs autres pays européens, frappés de cécité et se rangeant du coté de l’agresseur lui apportent un soutien aussi bien militaire que logistique ou politique. Ce sont les fondements du droit international qui sont ébranlés par ceux qui se réclament de la démocratie, du respect des droits de l’homme. Ils soutiennent les actes terroristes d’un premier ministre-fou, poursuivi pour crimes de guerre et contre l’humanité. L’histoire de l’Occident avec les pays arabes et musulmans qu’il n’est pas arrivé à soumettre est riche en exemple, mais cela ne semble pas susciter d’inquiétude notamment chez ceux qui ont pactisé avec Satan, les normalisateurs qui se font aujourd’hui les soutiens à la croisade menée contre les peuples de la région du proche et Moyen-Orient. C’est une nouvelle vague de colonisation qui se prépare avec l’appui de certains dirigeants arabes, félons, qui ont choisi de mettre sous une chape de plomb les supplications de la victime pour se ranger du côté de l’oppresseur. L’Iran ne menace pas la sécurité mondiale au moment où les peuples du monde entier sont convaincus que l’entité sioniste, depuis sa création en 1948 a toujours constitué une menace pour la paix dans le monde. Sous le chapitre 7 de la charte des Nations unies, Colin Powell, en usant de mensonge a réussi à mobiliser une coalition militaire pour attaquer l’Irak. Sous ce chapitre également, le président américain Bill Clinton avait mobilisé une force militaire sous couvert d‘une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU pour envahir l’ile de Grenade au motif qu’elle représentait une menace pour la paix mondiale, allez savoir comment. Israël depuis sa création a toujours mené des guerres d’agression et de colonisation contre ses voisins arabes. Le plan de paix pour régler le conflit du Moyen-Orient adopté par la communauté internationale prévoit la solution à deux États, avec un État palestinien dans les frontières d’avant juin 1967 avec comme capitale Jérusalem. C’est un plan qui est l’essence même d’un éventuel règlement du conflit du Moyen-Orient. Maintenant la question qui se pose. Pourquoi n’a-t-on jamais brandi la menace d’activer le chapitre 7 de la Charte des Nations unies pour mettre sur pied une coalition armée et contraindre les sionistes de se soumettre, par la force de la loi, à la légalité internationale ? C’est là l’hypocrisie qui fonde la politique des deux poids deux mesures des occidentaux qui voient en Israël la victime et l’arabe le sanguinaire, l’antisémite et la menace sur la paix et la sécurité dans le monde. L’Iran use de son droit de se défendre devant une agression perpétrée par une entité terroriste et soutenue par ceux qui se proclament parangons et modèles de démocratie et de respect des droits de l’Homme. Le Conseil de sécurité de l’Onu est aujourd’hui une instance où les droits sont royalement piétinés. Ceux qui se déclarent grande puissance, poussent vers sa paralysie et sa mise en mode H S . Et en attendant, l’Iran résiste et réplique et sa force de résilience et de résistance aux pressions pourrait provoquer un grand bouleversement dans toute la région du Moyen Orient.
Slimane B.
