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La bourse de l’Algérien a la cote 

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Mû par la volonté de mettre le citoyen algérien dans des conditions de vie décentes, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a procédé à une série d’augmentations graduelles des salaires des travailleurs. Améliorer le niveau de vie de « l’alpha et l’oméga de la République » était son dada durant la campagne électorale pour le deuxième mandat. Dernier engagement pris, le chef de l’État programme une hausse des mensualités atteignant la barre de 100%, d’ici l’année 2027. Et ça ne s’arrêtera pas là, les salariés se verraient arrondir les fins de mois à chaque fois que la situation financière de leur pays le permettrait. Bref, il est question de faire régner l’État social dans toutes ses dimensions. Et sur le plan des salaires, l’Algérie a franchi un pas important. S’il fallait « certifier » la consolidation du pouvoir de l’achat de l’Algérien moyen, le site ‘’Business Insider Afrique’’ enapporte la preuve. Ce média spécialité a classé l’Algérie dans le Top 10 des pays africains où le pouvoir d’achat par habitant est le plus élevé en 2025.     La  liste est établie à partir des perspectives de l’économie mondiale selon les prévisions du Fonds monétaire international. Ce médias met le curseur et distingue, à ce titre, trois pays. À savoir l’Égypte, l’Algérie et l’Afrique du Sud qui, selon les estimations de la Banque mondiale et du FMI, « affichent de meilleurs résultats lorsqu’ils sont mesurés en parité de pouvoir d’achat (PPA) plutôt qu’en PIB nominal. » (Le PPA étant une mesure économique essentielle qui permet de comparer les valeurs monétaires en évaluant le coût d’un panier standard de biens dans différents pays.) Ce qui n’est pas le cas du Nigéria qui, malgré son statut de première économie d’Afrique, n’a pas atteint un niveau de pouvoir d’achat appréciable. L’Algérie, troisième puissance économique dans le continent, est ainsi classée à la 7e position en matière de pouvoir d’achat. Toutefois, ce classement qui atteste de l’amélioration appréciable du niveau de vie de l’Algérien est quelque peu contrarié par des pratiques « irrationnelles ». La spéculation illicite, pour bien nommer ce fléau, est le seul bémol. Autrement dit, la flambée des prix et le pouvoir d’achat ne font pas bon ménage.  Car, au moment où l’État déploie d’énormes efforts pour maitriser la hausse des prix pour mettre le citoyen à l’abri de dépenses insupportables, des forces contreproductives interviennent pour casser les bonnes dynamiques. Mais, l’État restera intraitable sur les préoccupations du citoyen. Une ligne rouge !

Farid Guellil

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