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Mécanismes visant l’autosuffisance en semences de pomme de terre : Thème d’ateliers techniques à El Oued

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L’étude de mécanismes « efficaces » permettant la réalisation de l’autosuffisance en semences de pomme de terre est au centre d’ateliers techniques ouverts mercredi à El-Oued sous l’intitulé « Semences de pomme de terre, situation, défis et solutions innovantes ».
Le président de la Chambre de l’agriculture d’El-Oued, Djelloul Othmani, a affirmé que la tenue de ces ateliers a pour objectif d’examiner les contraintes entravant la dynamique des producteurs et des investisseurs dans la filière de la pomme de terre et liées notamment à la dépendance aux semences importées, représentant près de la moitié des frais de production et influant négativement sur la marge bénéficiaire du producteur, en sus des déséquilibres entre les marchés de fruits et légumes à travers le pays. A ces difficultés, vient s’ajouter le manque d’infrastructures de stockage des produits, notamment les chambres froides, en plus d’autres questions liées à l’obtention du financement bancaire pour ces projets, a-t-il signalé. Pour sa part, l’agronome spécialisé dans l’agriculture saharienne, Ahmed Allali, également auteur d’un projet pilote d’intensification des semences de pomme de terre dans le Sud, a expliqué que les études scientifiques sur le terrain ont démontré que l’efficacité de ce projet repose sur la mécanisation agricole, le recours aux méthodes modernes d’irrigation, l’ancrage de la culture d’utilisation rationnelle des fertilisants, notamment les composts (engrais organiques traités). L’adoption des opérations d’intensification des semences de pommes de terre permettra d’atteindre les objectifs escomptés, dont la réalisation, à moindre coût, d’un rendement quantitatif et qualitatif, la préservation de la ressource hydrique, l’exploitation de nouvelles variétés de semences productives à forte résistance aux maladies végétales et éviter, ainsi, le recours à l’utilisation de produits phytosanitaires, a ajouté M. Allali. Les participants planchent, lors de ces ateliers, sur d’autres questions en rapport direct avec la production intensive de semences de pomme de terre, notamment les volets liés à l’innovation et l’exploitation des technologies modernes dans la production de semences de haute qualité, ont indiqué les organisateurs. Organisés par l’école supérieure d’agriculture saharienne d’El-Oued, avec le concours de la Faculté des sciences naturelles et de la vie, la Chambre de l’agriculture, la Direction des services agricoles, ainsi que l’équipe de réflexion « Agriculture-Innovation », ces ateliers (19-20 février), qu’abrite l’université Hamma Lakhdar », se déroulent en présence de différents opérateurs agricoles (agriculteurs, experts, chercheurs, exportateurs et professionnels).

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