La 23e journée de Serie A a été marquée par deux scénarios haletants. Dimanche soir, dans un derby milanais intense, l’Inter arrache un nul face au Milan AC (1-1) grâce à un but salvateur de Stefan de Vrij dans les derniers instants. De son côté, Naples, leader du championnat, a vu sa victoire lui échapper à Rome, également dans les ultimes minutes (1-1).
L’Inter Milan peut pousser un soupir de soulagement. Alors qu’elle était à quelques minutes d’une troisième défaite face au Milan AC cette saison, après celles subies lors du match aller (1-2) et en Supercoupe d’Italie (2-3), l’équipe de Simone Inzaghi a évité le pire grâce à un but tardif de Stefan de Vrij dans le temps additionnel (90e+3). Pourtant, ce derby milanais a été une véritable épreuve pour les Nerazzurri. Malchanceux, ils ont vu trois de leurs buts refusés (7e, 33e, 64e) pour des positions de hors-jeu ou des fautes, et ont touché trois fois les montants du gardien milanais Mike Maignan (67e, 82e, 90e+1). De son côté, le Milan AC avait ouvert le score grâce à Tijjani Reijnders, opportuniste après une frappe de Rafael Leão repoussée par Yann Sommer (45e). Longtemps, Maignan a semblé infranchissable. Le gardien français, en état de grâce, a multiplié les arrêts décisifs et a bénéficié d’une défense solide pour préserver l’avance de son équipe. Pourtant, la pression incessante de l’Inter a fini par payer lorsque De Vrij a marqué de la tête sur un corner dans les dernières secondes. Une égalisation qui a libéré les Nerazzurri, évitant une nouvelle désillusion face à leur rival.
Naples freiné à Rome
Plus tôt dans la journée, Naples avait également connu un dénouement cruel sur la pelouse de l’AS Rome. Les hommes d’Antonio Conte pensaient tenir une huitième victoire consécutive, synonyme de cinq points d’avance sur l’Inter, leur dauphin. Mais un bijou d’Angeliño, une volée somptueuse sur un centre de Saelemaekers (90e+2), a permis aux Romains d’arracher un nul mérité (1-1). Le match avait pourtant bien débuté pour Naples, qui a ouvert le score par Leonardo Spinazzola. Sur une ouverture lumineuse de Juan Jesus, le latéral italien a ajusté le gardien Svilar d’un lob précis (29e). Malgré cette avance, les Napolitains ont subi les assauts d’une Roma galvanisée, notamment en deuxième mi-temps. Sous la houlette de Claudio Ranieri, la Roma semble retrouver des couleurs. Les changements effectués par l’entraîneur ont apporté de l’énergie et permis aux Romains de maintenir une pression constante. Les coups francs de Paredes, dont l’un a heurté le poteau, et les tentatives répétées de Ndicka et Angeliño ont fini par porter leurs fruits. Naples reste en tête de la Serie A avec trois points d’avance sur l’Inter, qui compte un match en retard. De son côté, la Roma, 9e, confirme son redressement après une période difficile.
Entre frustration et exploit, cette journée de Serie A rappelle que rien n’est joué dans la lutte pour le titre et que chaque point arraché peut peser lourd dans la balance.
Mohamed Amine Toumiat
