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LES PALESTINIENS ATTACHÉS À LEUR TERRE ET À LEUR COMBAT CONTRE L’OCCUPANT SIONISTE : « Nous n’allons pas revivre une seconde Nakba »

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Après 15 mois de bombardements incessants et de massacres et génocides des Palestiniens de Ghaza, par l’occupant israélien, les Ghazaouis continuent de faire preuve d’une résilience sans faille face aux tentatives de liquider la cause palestinienne et l’enterrement de leurs droits légitimes à lutter contre la colonisation sioniste, par la « déportation et le déplacement des Palestiniens » de Ghaza comme de Cisjordanie et d’El-Qods occupée.
Refusant de revivre la tragédie de la Nakba de 1948, ils affirment de nouveau leur enracinement à leur terre en regagnant leurs maisons, quartiers et rues dévastés, dès l’instauration du cessez-le-feu le 19 janvier 2025. Dans les premières heures suivant l’armistice, des milliers de Palestiniens ont pris la route côtière Al-Rashid en direction du nord de Ghaza, où ils ont célébré leur retour en chantant et en diffusant des vidéos sur les réseaux sociaux. Le bureau des médias de Ghaza a confirmé que les déplacements à pied vers le nord étaient permis dès 7 h, tandis que les trajets en voiture via la rue Salah Eddine à l’est de Ghaza ont débuté à 9 h. Malgré des pertes humaines et matérielles dramatiques – plus de 47 000 martyrs, principalement des femmes et des enfants, et des centaines de milliers de déplacés – les Palestiniens demeurent déterminés. Les ruines de cette enclave, victime d’une agression génocidaire, sont le reflet des crimes perpétrés avec le soutien des puissances occidentales, qui ont fourni armes et couverture politique à l’entité sioniste, cherchant ainsi à anéantir la résistance palestinienne. Depuis l’attaque du 7 octobre 2023, baptisée « Le Déluge d’Al-Aqsa », l’armée de l’occupant a subi de lourdes défaites stratégiques face à la résistance palestinienne.
Les propositions américaines visant à déporter temporairement les habitants de Ghaza, sous le prétexte de reconstruction, témoignent de l’échec des objectifs israéliens après 16 mois d’agression militaire. Les Palestiniens, quant à eux, n’ont jamais cessé de brandir le drapeau de la résistance, réaffirmant leur attachement inébranlable à leur terre et leur droit à une vie en paix, malgré une communauté internationale impuissante face aux pires crimes contre l’humanité ». La proposition de Donald Trump de déplacer les Ghazaouis vers la Jordanie ou l’Égypte a suscité une réaction violente d’Amman et du Caire, qui ont rejeté fermement cette suggestion américaine. Le Hamas et le Jihad islamique ont également exprimé leur mécontentement. Lors de son retour d’une réunion à Las Vegas, le 25 janvier, le président américain a déclaré, en présence de journalistes à bord de l’avion présidentiel Air Force One, avoir proposé de transférer des Palestiniens de la bande de Ghaza vers l’Égypte ou la Jordanie, en évoquant la nécessité de «faire le ménage ». Il a ajouté : «Presque tout est détruit à Ghaza et les gens y meurent, alors je préférerais m’impliquer avec certaines nations arabes et construire des logements ailleurs, dans un endroit où ils pourraient peut-être vivre en paix, pour une fois». Il a précisé que ces nouveaux logements « pourraient être temporaires » ou « à long terme ». Ces déclarations ont provoqué de vives réactions dans la région et à travers le monde, notamment à travers des manifestations de soutien à la cause palestinienne dans les grandes capitales occidentales.

Le Parlement arabe dénonce les tentatives de déplacement des Palestiniens de Ghaza
Le Parlement arabe a fermement condamné les tentatives de déplacement des Palestiniens de la bande de Ghaza, qualifiant ces actes de véritables « crimes » selon le droit humanitaire international. Le président du Parlement arabe, Mohammed bin Ahmed Al-Yamahi, a déclaré dans un communiqué : « Ces appels constituent une violation flagrante des résolutions internationales et des droits légitimes du peuple palestinien. » Il a souligné que le déplacement forcé est explicitement considéré comme un crime par le droit humanitaire international et a exhorté la communauté internationale à rejeter sans ambiguïté de telles initiatives. Al-Yamahi a également réaffirmé l’engagement indéfectible du Parlement arabe à soutenir le peuple palestinien dans sa lutte pour ses droits inaliénables. Il a notamment rappelé le droit des Palestiniens au retour, à l’autodétermination et à la création d’un État indépendant ayant El-Qods-Est comme capitale. La tentative de déplacer les Palestiniens a suscité une vague de condamnations non seulement au sein du monde arabe mais également à l’échelle internationale. Les peuples et les gouvernements unissent leurs voix pour dénoncer cette proposition, perçue comme une atteinte grave aux droits fondamentaux des Palestiniens.

Amman et Le Caire rejettent fermement tout transfert forcé des Palestiniens
La Jordanie et l’Égypte ont réaffirmé, dans des déclarations communes, leur ferme opposition à toute tentative de déplacement des Palestiniens de leurs terres, insistant sur leur soutien constant aux droits légitimes du peuple palestinien, notamment le droit au retour et à la création de son propre État indépendant. Ayman Safadi, vice-Premier ministre jordanien et ministre des Affaires étrangères et des Expatriés, a souligné que la stabilité des Palestiniens sur leur terre reste une priorité inébranlable pour la Jordanie. « La stabilité des Palestiniens sur leur terre est une constante jordanienne qui ne changera pas », a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse, après une rencontre avec Sigrid Kaag, la Coordonnatrice spéciale par intérim pour le processus de paix au Moyen-Orient et Coordonnatrice principale pour les affaires humanitaires et la reconstruction à Ghaza. Safadi a aussi exprimé la détermination de la Jordanie à poursuivre ses efforts pour reconstruire Ghaza, en particulier après plus de 15 mois d’agression génocidaire menée par l’armée de l’occupant sioniste, qui a fait plus de 47.000 martyrs, en majorité des femmes et des enfants, et laissé la région en ruines. « Les gens méritent d’être traités dignement après ces souffrances, destructions et meurtres », a-t-il ajouté. Il a réaffirmé que la solution à deux États demeure la seule voie vers la paix et que le rejet du déplacement des Palestiniens est une position ferme et immuable. « C’est une position dont la Jordanie ne peut pas dévier et qui ne peut être modifiée par aucun autre État », a-t-il précisé. Le ministre jordanien a également insisté sur la nécessité de consolider le cessez-le-feu en vigueur à Ghaza depuis le 19 janvier, d’apporter de l’aide humanitaire, et d’œuvrer ensemble pour parvenir à une paix garantissant les droits du peuple palestinien et la création d’un État palestinien indépendant. De son côté, l’Égypte, par l’intermédiaire de son ministère des Affaires étrangères, a réaffirmé son soutien indéfectible aux droits du peuple palestinien et son engagement envers les principes du droit international. Dans un communiqué publié dimanche soir, l’Égypte a fermement rejeté toute tentative de violation des droits inaliénables des Palestiniens, que ce soit par la colonisation, l’annexion de terres ou l’évacuation des Palestiniens de leurs terres. Elle a aussi exprimé son rejet de toute forme de transfert forcé ou de déracinement, qu’il soit temporaire ou à long terme, soulignant que de telles actions menaçaient la stabilité régionale et compromettaient les chances de paix. L’Égypte a réaffirmé son attachement aux principes d’une solution politique juste à la question palestinienne, la qualifiant de « question centrale du Moyen-Orient ».

Berlin : Les Palestiniens ne doivent pas être expulsés de Ghaza
Le ministère allemand des Affaires étrangères a affirmé que la population palestinienne ne devait pas être expulsée de Ghaza, en réponse aux appels appelant au déplacement forcé des habitants de la bande de Ghaza. Un porte-parole du ministère, cité par des médias, a précisé que Berlin partageait la position de « l’Union européenne, de ses partenaires arabes et des Nations unies, selon laquelle la population palestinienne ne doit pas être expulsée de Ghaza et Ghaza ne doit pas être occupée de manière permanente ou recolonisée par l’entité sioniste. » La Jordanie, qui accueille déjà plusieurs millions de Palestiniens, ainsi que l’Égypte, où des dizaines de milliers vivent, ainsi que d’autres pays arabes, s’opposent à l’idée de déplacer la population palestinienne de Ghaza.

La Ligue arabe et l’Égypte dénoncent le nettoyage ethnique contre les Palestiniens
Le 26 janvier, la Ligue arabe a averti contre « les tentatives visant à déraciner les Palestiniens de leur terre », qualifiant le déplacement forcé et l’expulsion des habitants de leur territoire de « nettoyage ethnique ». Dans un communiqué, le ministère égyptien des Affaires étrangères a réaffirmé le soutien indéfectible de l’Égypte à la résistance du peuple palestinien sur sa terre. Le Caire a rejeté toute atteinte aux droits fondamentaux des Palestiniens, qu’il s’agisse de colonisation, d’annexion de terres, de dépeuplement par déplacement, d’incitation au transfert ou de déracinement des Palestiniens, que ce soit de manière temporaire ou permanente. Cette position a été également soutenue par Amman. Le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi, a réaffirmé le 26 janvier le « rejet » catégorique de la Jordanie concernant tout « déplacement forcé » des Palestiniens. « Notre opposition au déplacement des Palestiniens est ferme et immuable. La Jordanie appartient aux Jordaniens, et la Palestine appartient aux Palestiniens », a-t-il déclaré.

Le peuple palestinien défie les plans de l’occupant et reprend sa terre
Des milliers de déplacés commencent à retourner dans la ville de Ghaza et le nord de la bande de Ghaza via le passage « Netzarim »… Les combattants des Brigades al-Qassam accueillent les foules de personnes retournant. Ce lundi matin, des milliers de déplacés ont commencé à retourner dans la ville de Ghaza et le nord de la bande de Ghaza via le passage « Netzarim » (situé entre la ville de Ghaza et la province centrale). À neuf heures du matin, les déplacés ont été autorisés à passer en véhicule vers le nord de la bande de Ghaza, après un contrôle de sécurité, en empruntant la route Salah Eddine. Les combattants des Brigades Al-Qassam ont accueilli les foules de retour au nord de la bande de Ghaza. Des milliers de personnes ont passé les deux dernières nuits à ciel ouvert, sur les rues al-Rachid et Salah Eddine, malgré le froid glacial, attendant l’autorisation des forces d’occupation pour retourner chez elles, après avoir été forcées de fuir vers le sud pendant l’agression sur Ghaza. La majorité des déplacés parcourent à pied les sept kilomètres de la route al-Rachid, allant du sud au nord de la bande de Ghaza. Cette route a été le théâtre de nombreux massacres perpétrés par les forces d’occupation pendant les 470 jours de guerre d’extermination. Le Mouvement Hamas a annoncé avoir conclu, avec l’aide des médiateurs, un accord pour le retour des déplacés, à compter de ce lundi matin, 27 janvier 2025. Cela fait suite à une proposition faite par Hamas pour échanger des prisonniers, y compris la prisonnière Arbel Yehoud, avant vendredi prochain. Le porte-parole de l’armée de l’occupant a annoncé que, selon l’accord conclu avec les médiateurs, les déplacements seront autorisés à pied vers le nord de la bande de Ghaza via le chemin Netzarim et la route al-Rachid à partir de 7h00 ce lundi. Les véhicules pourront circuler à partir de 9h00, après inspection. Hamas a qualifié ce retour de victoire pour le peuple palestinien, soulignant l’échec et la défaite de l’occupation et de ses projets de déplacement forcé. La résistance islamique (Jihad islamique) a affirmé que ce retour des déplacés était une réponse aux rêves des occupants d’expulser le peuple palestinien, et qu’il marquait l’échec des plans d’extermination. Le rassemblement national des tribus et des familles palestiniennes a déclaré que ce retour apportait l’espoir du retour à la terre historique de la Palestine, malgré les tentatives de l’ennemi d’entraver cette joie par des retards dans l’application des accords.

La destruction à Ghaza dépasse 90 % : Appel urgent à l’aide humanitaire
Le bureau de presse gouvernemental dans la bande de Ghaza parle de la nécessité urgente et immédiate de 135 000 tentes et caravanes dans les gouvernorats de Ghaza et du Nord. Le bureau de presse gouvernemental a confirmé que le peuple palestinien, dans les gouvernorats de Ghaza et du Nord, avait besoin de 135 000 tentes et caravanes de manière urgente et immédiate. Il a également indiqué que le taux de destruction causé par « l’armée » de l’occupant dans ces deux gouvernorats avait dépassé 90 %, appelant la communauté internationale, les organisations internationales et onusiennes ainsi que les pays arabes à ouvrir les passages et à fournir les fournitures essentielles pour héberger le peuple palestinien. Il est à noter que des milliers de déplacés ont commencé ce lundi matin à revenir dans la ville de Ghaza et dans le nord du secteur, par le passage de « Netzarim » (situé entre la ville de Ghaza et le gouvernorat central). Des milliers de personnes ont passé les deux dernières nuits à ciel ouvert, sur les rues Rachid et Salah Eddine, malgré le froid glacial, attendant que les forces d’occupation leur permettent de retourner chez eux, après avoir été forcées de les quitter et de se réfugier vers le sud lors de l’agression contre Ghaza.
M. Seghilani

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