Face à la grève des élèves des lycées, entraînant un mouvement similaire dans le palier moyen, les associations et fédérations de parents d’élèves ont exprimé leur inquiétude et ont appelé à la sagesse et à la vigilance, accusant des parties inconnues de vouloir déstabiliser l’école.
En effet, nombreuses associations de parents d’élèves ont réagi au mouvement de contestation des élèves depuis dimanche à travers des établissements du pays. Ces dernières ont appelé les élèves à ne pas répondre aux appels anonymes qui ne veulent aucun bien au secteur. Le président de l’Association nationale de parents d’élèves, Khaled Ahmed, a affirmé, dans ce contexte, que son association refuse de voir des élèves « mineurs » sortir dans la rue pour organiser des manifestations « suspectes » et faire des revendications dont ils ne comprennent même pas le sens ». Selon Khaled Ahmed ; « il y a des parties qui tentent de semer la confusion dans la société en s’en prenant à la communauté éducative ». Dans ce sens, la même source a souligné le rôle des associations de parents d’élèves dans l’encadrement et l’orientation des élèves mais à condition que les portes des établissements leur soient ouvertes pour pouvoir organiser et tenir des réunions autour des problèmes scolaires, chose, a-t-il regretté, que nombreux directeurs refusent de faire, tout au long de l’année scolaire.
Dans un communiqué, rendu public, l’Union nationale des parents d’élèves a estimé que «les élèves sont la proie de personnes suspectes qui se cachent derrières des écrans et publient des rumeurs sur les réseaux sociaux pour inciter ces derniers à sortir dans la rue et organiser des mouvements de contestations ». La même association a appelé à la nécessité de prendre conscience de la gravité de ces projets qu’elle a qualifiés de « lâches », et qui nécessitent « une position unie et sérieuse permettant de contrecarrer tout ce qui menace la sécurité et la stabilité de la société et l’avenir de nos enfants ». La même source a lancé, dans ce sens, un appel à la communauté éducative (enseignants, parents, administrateurs..) pour empêcher les « enfants » de se laisser entrainer par des appels trompeurs publiés sur les réseaux sociaux, à travers l’ouverture des canaux de dialogue et donner la parole aux élèves dans un cadre organisé pour exprimer leurs préoccupations et aspirations.
Ania N.