Accueil ACTUALITÉ SOUTIEN À LA QUESTION PALESTINIENNE : L’Irlande très ferme à l’égard d’Israël

SOUTIEN À LA QUESTION PALESTINIENNE : L’Irlande très ferme à l’égard d’Israël

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Parmi les pays qui se sont distingués par leur soutien à la Palestine, l’Irlande comme l’une des nations les plus engagées, tant au niveau gouvernemental que populaire. En mai dernier, le pays a décidé de reconnaître officiellement la Palestine et d’établir des relations diplomatiques complètes avec elle. Le ministre irlandais des Affaires étrangères, Michael Martin, a appelé Israël à respecter le droit des nations démocratiques et souveraines à reconnaître l’État palestinien. En novembre, la Palestine a nommé sa première ambassadrice palestinienne, Jilan Wahba Abdel-Majid, pour diriger la mission palestinienne à Dublin. L’Irlande a également pris des mesures concrètes pour dénoncer les crimes israéliens. Le 12 décembre, le ministre irlandais des Affaires étrangères a annoncé que son pays se joignait à l’Afrique du Sud pour porter plainte contre Israël devant la Cour pénale internationale pour génocide à Ghaza. De plus, en novembre, le Parlement irlandais a proposé des sanctions contre Israël, notamment l’arrêt de toute forme de commerce d’équipements militaires, l’interdiction des exportations de matériaux à usage secondaire et la fermeture de l’espace aérien irlandais aux avions israéliens transportant des armes. En réponse aux positions de l’Irlande, le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Sa’ar, a ordonné la fermeture de l’ambassade israélienne à Dublin, qualifiant l’Irlande d’« antisémite ». Cependant, cette fermeture a ouvert la voie à une initiative positive : la possibilité de transformer l’ambassade israélienne en un musée palestinien. Le Musée de la Palestine explore actuellement la possibilité de louer l’ancien bâtiment de l’ambassade pour y ouvrir une nouvelle branche. Les manifestations et les marches de solidarité avec Ghaza et la Palestine ne se sont pas limitées à la population générale, les étudiants des universités irlandaises ont également joué un rôle majeur en exprimant leur rejet des massacres israéliens. De nombreuses universités irlandaises ont répondu positivement aux demandes des étudiants et des universitaires, notamment celle de retirer les investissements des établissements israéliens. Sur le plan économique, l’Agence nationale de gestion des finances de l’Irlande a décidé de retirer les investissements de son fonds stratégique des entreprises israéliennes ayant des activités en Palestine occupée. En 2023, le commerce entre Israël et l’Irlande s’élevait à 5,9 milliards de dollars, avec des exportations israéliennes comprenant des équipements électroniques et industriels, et des importations irlandaises de produits électroniques et pharmaceutiques. Sur le plan de la solidarité populaire, un groupe de militants pro-palestiniens a perturbé l’illumination de Noël à Belfast, parrainée par Coca-Cola, pour dénoncer l’implication de l’entreprise dans l’apartheid israélien et le génocide à Ghaza. De plus, sur le terrain sportif, des manifestations contre Israël ont eu lieu dans les stades irlandais, et l’équipe irlandaise féminine de basketball a refusé de serrer la main de l’équipe israélienne avant un match qualificatif pour l’Euro 2025. Les positions irlandaises en faveur de la Palestine trouvent un écho historique dans les souffrances partagées des deux peuples sous l’occupation britannique. Au début du XXe siècle, l’Irlande et la Palestine étaient toutes deux sous domination britannique, et beaucoup d’officiels coloniaux britanniques ont œuvré dans les deux régions, laissant une empreinte douloureuse dans les mémoires locales.

Argentine : manifestation pour exiger la fin du génocide
Le Comité argentin de solidarité avec le peuple palestinien organise une manifestation, ce lundi, dans les rues de Buenos Aires, pour réclamer la fin du génocide perpétré contre les Palestiniens à Ghaza. La mobilisation débutera à 17h30, heure locale, à l’intersection de l’Avenida de Mayo et du 9 de Julio, non loin de l’ambassade israélienne, selon les médias locaux. Sous le slogan « Noël sans génocide », les manifestants exigeront un « cessez-le-feu immédiat, la fin de l’apartheid et de l’occupation » en Palestine. Une manifestation politico-culturelle aura lieu devant l’ambassade sioniste, avec la participation d’artistes et d’intervenants. Un communiqué du Comité souligne : « Tous les peuples du monde méritent de passer les fêtes dans la paix et la justice. » Le texte ajoute : « Nous condamnons, une fois de plus, le génocide commis par l’entité sioniste à Ghaza et dans toute la Palestine occupée, et exigeons que le gouvernement argentin cesse de soutenir des politiques criminelles. » Le Comité appelle également le président Javier Milei à « ne pas parler en notre nom et à ne pas soumettre le peuple argentin à la complicité d’un des crimes les plus horribles de notre histoire contemporaine. » Les membres du Comité dénoncent également les meurtres de civils palestiniens, la famine, les maladies et les déplacements forcés continus subis par les Palestiniens.

Maroc : pour l’arrêt du processus de normalisation
Des manifestants marocains ont exigé dimanche la fin de la normalisation des relations de leur pays avec Israël, lors de plusieurs rassemblements de solidarité avec Ghaza organisés dans diverses villes du royaume, à l’occasion du quatrième anniversaire de la normalisation. En décembre 2020, le Maroc et Israël avaient rétabli leurs relations diplomatiques sous l’égide des États-Unis, une décision rejetée par plusieurs secteurs populaires et forces politiques du pays. Cette normalisation a été suivie par la visite de responsables israéliens de haut niveau à Rabat, une démarche qui a pris fin avec le début de l’agression israélienne à Ghaza. Ces rassemblements ont été organisés en réponse à un appel lancé par des organisations civiles telles que la « Jabha Maghribya li-Daam Filastine » (Front marocain pour soutenir la Palestine) et la « Hay’a Maghribya li-Nusrat Qadaya al-Umma » (Organisation marocaine de soutien aux causes de la nation). Les manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes marocaines, notamment Marrakech, Tanger, Rhamna, Casablanca, Agadir et Ouarzazate. Les manifestants ont exprimé leur soutien à Ghaza et ont exigé la fin de l’agression israélienne qui dure depuis plus d’un an. Sous des slogans tels que « Salutation marocaine à Ghaza l’héroïque » et « Le Maroc et la Palestine, un seul peuple, pas deux », les participants ont brandi des drapeaux palestiniens et des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : « Tous ensemble pour la chute de la normalisation ». Au Maroc, des campagnes de solidarité massives continuent de se multiplier, comprenant des manifestations, des collectes de fonds et des événements de soutien. Depuis le 7 octobre 2023, Israël, avec le soutien des États-Unis, mène une campagne d’extermination à Ghaza qui a fait près de 153 000 victimes palestiniennes, dont une grande majorité d’enfants et de femmes, ainsi que plus de 11 000 disparus, au milieu de destructions massives et de famine, tuant des dizaines d’enfants et de personnes âgées, dans l’une des pires catastrophes humanitaires du monde. Malgré les mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale le 21 novembre dernier à l’encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et de l’ex-ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Ghaza, Israël poursuit ses massacres sans relâche.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a failli à ses responsabilités
Le ministère palestinien des Affaires étrangères a déclaré que le Conseil de sécurité de l’ONU avait failli à ses responsabilités morales et juridiques face à l’agression génocidaire menée par l’entité sioniste contre la bande de Ghaza, qui dure depuis plus d’un an. « Le Conseil de sécurité de l’ONU, qui n’a pas respecté ses obligations juridiques et morales face à l’agression sioniste contre Ghaza, porte désormais l’entière responsabilité des événements qui se déroulent dans l’enclave palestinienne », a affirmé la diplomatie palestinienne. Elle a souligné qu’il était « inadmissible qu’après 443 jours d’agression, l’occupation sioniste continue, en toute impunité, à intensifier ses massacres contre les habitants de Ghaza, à forcer les Palestiniens à fuir, à bombarder des hôpitaux, en particulier celui de Kamal Adwan, et à détruire les infrastructures de toute une ville ». Le ministère a appelé le Conseil de sécurité à « redoubler d’efforts » et a réaffirmé sa détermination à intensifier sa mobilisation politique, diplomatique et juridique au niveau international pour faire pression sur l’occupant sioniste afin qu’il mette fin à son agression et applique les résolutions de l’ONU.
M. S.

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