L’Ambassadeur de la République bolivarienne du Venezuela en Algérie, Juan Bautista Arias Palacio, s’est montré très optimiste quant à l’avenir de la coopération bilatérale entre l’Algérie et le Vénézuela.
S’exprimant hier au Forum du Courrier d’Algérie, le diplomate a déclaré qu’il veille personnellement sur le développement et le renforcement des relations entre les deux pays dans différents domaines. « Je suis engagé plus que personne d’autre dans cette démarche », a-t-il souligné à cette occasion avant d’ajouter que les résultats de ce travail qu’il veille à superviser seront observés concrètement d’ici la fin de l’année 2024. Dans ce contexte, il a rappelé les précédentes démarches ayant été faites à l’instar de l’inauguration de la ligne aérienne directe Alger-Caracas.
Il a également évoqué le travail avec les opérateurs algériens pour le renforcement des échanges commerciaux entre les deux pays. En janvier dernier, a-t-il poursuivi, il a été question de la tenue du premier forum économique regroupant des entrepreneurs vénézuéliens et algériens et des représentants de différents secteurs tels que les transports, l’agriculture, la pêche et le tourisme.
À cette occasion, des rencontres B to B (business to business) ont été organisées afin de conclure des marchés et des contrats de partenariat. L’Ambassadeur du Vénézuela en Algérie a aussi évoqué une visite d’une délégation d’hommes d’affaires algériens au Vénézuela pour négocier là-bas sur des contrats pour l’importation et l’exportation de et vers l’Algérie de plusieurs produits, à l’instar de l’huile d’olive, des transformateurs électriques, du café, du cacao et des produits de la pèche, comme le calamar vénézuélien classé de très bonne qualité.
Toujours dans le cadre de la volonté des deux pays de renforcer leurs relations, il est bon d’évoquer le projet du lancement d’une ligne maritime Algérie – Vénézuela. Les deux parties œuvrent, en effet, pour concrétiser ce projet et ce, pour assurer le transport maritime de marchandises entre les deux pays. Aussi, des négociations se font pour la construction de navires de pêche et d’aquaculture, en plus de l’échange d’expériences dans le domaine de la recherche scientifique.
Aussi, plusieurs protocoles conjoints ont été conclus notamment sur le contrôle sanitaire et vétérinaire.
Ania N.
