Le secteur douanier est considéré comme l’un des secteurs les plus sensibles du pays, étant l’un des piliers sur lesquels repose l’économie nationale, en particulier le rôle vital qu’il joue dans la question de la protection, de la surveillance du commerce extérieur et de la lutte contre la criminalité économique.
Un secteur fiable dans l’édiction et la mise en œuvre de la politique économique générale de l’État. À la lumière de la mondialisation de l’économie et du commerce international que connaît le monde contemporain du fait de l’évolution technologique s’opérant dans les moyens de transport, de communication, libérant les échanges commerciaux et consacrant le principe de la libre concurrence entre les pays, il joue également un rôle sécuritaire en lutte contre la fraude, la contrebande, la contrefaçon et le blanchiment d’argent. Notamment la criminalité transnationale organisée, à laquelle fait face l’Algérie depuis plusieurs mois, ainsi que la protection de l’environnement et du patrimoine national. Étant la cible des lobbies maroco-sionistes, et autres parties impliquées, visant à déstabiliser le pays, les Douanes demeurent un domaine qui nécessite un suivi permanent, compte tenu des risques et réelles menaces sur la sécurité du pays. Allusion faite aux quantités effrayantes de drogues qui continuent d’inonder le pays, en provenance essentiellement du voisin de l’Ouest et de ses relais hostiles à l’Algérie. Autant d’enjeux afin d’atteindre les résultats souhaités dans la protection et le développement de l’économie nationale, et son intégration dans l’économie internationale. Ainsi, au regard de la grande importance que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, attache à l’appareil douanier, notamment à travers les projets stratégiques, le chef d’État a présidé mardi une réunion de la Haute Commission de contrôle des déclarations douanières et des transactions commerciales. Une initiative qui rappelle l’engagement du chef de l’État à protéger l’économie nationale contre toutes formes d’évasion fiscale, développer les méthodes de travail des Douanes à des niveaux conformes aux normes internationales, et intensifier son processus de numérisation, afin de moderniser les transactions administratives. Cela, outre la nécessité de revoir la loi douanière et tous les textes pertinents, pour un décollage prometteur du développement, capable de donner un dynamisme économique plus fort et durable.
Hamid Si Ahmed
