Un rapport de la société américaine Baker Hugues fait savoir que l’Algérie est en tête des pays arabes pour l’exploration pétrolière et gazière. Selon ce rapport, les plateformes d’exploration pétrolière et gazière ont augmenté en Algérie de deux plate-formes au cours du mois dernier, les portant à 33.
Ce n’est pas tout, selon le bilan annuel du Groupe Sonatrach, la production primaire d’hydrocarbure a enregistré une hausse de 2% durant l’exercice 2022 (189,6 millions de tonnes équivalent pétrole), et la valeur des exportations a atteint environ 60 milliards de dollars tandis que les investissements se sont chiffrés à 5,5 milliards de dollars, durant la même période. S’agissant des découvertes réalisées en 2022 par Sonatrach- qui occupe, faut-il le rappeler, la première place du classement des 500 meilleures entreprises africaines- elles ont atteint 15 découvertes dont 3 en partenariat, renforçant ainsi la position du groupe sur le marché pétrolier et gazier international. Sonatrach a permis à l’Algérie de consolider sa position comme fournisseur fiable sur le marché gazier mondial. Selon les données du bilan, Sonatrach est le premier fournisseur de l’Italie en gaz, le deuxième fournisseur de l’Espagne en gaz, et deuxième fournisseur de la Turquie et de la Grèce en GNL. Pour maintenir la position de l’Algérie, Sonatrach va développer son potentiel gazier afin de placer des volumes supplémentaires sur les marchés nationaux et internationaux, notamment le marché européen. Ainsi, l’Algérie prévoit de mettre sur le marché pas moins de 100 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an au cours des cinq années à venir. L’Algérie, à travers Sonatrach, apporte une importante contribution aux efforts des Etats africains visant à réduire leur dépendance hors du continent en termes de ressources techniques et financières. Tout récemment, le SG de l’Organisation des producteurs de pétrole africains (APPO), Omar Farouk Ibrahim, a évoqué l’expertise acquise par Sonatrach et dont, selon lui, pourraient bénéficier les autres sociétés du continent, au lieu de s’orienter vers l’Europe ou l’Amérique. Sonatrach est impliqué dans le projet de réalisation du Gazoduc transsaharien de 4.000 km qui s’étend du Nigéria jusqu’à l’Algérie passant par le Niger, pour le transport de « plusieurs milliards » de m3 de gaz via le réseau algérien de gazoducs. Sur le marché intérieur, selon les données du groupe, avec une production de 14 millions de tonnes de carburant, il n’y a pas eu d’importation de carburant durant l’année écoulée. Ces performances sont dues à Sonatrach et à ses travailleurs auxquels le président Abdelmadjid Tebboune avait adressé ses sincères remerciements pour « leurs efforts et leur patriotisme ». C’était en juin 2022, en marge de la pose de la première pierre du projet de réalisation d’une station de dessalement d’eau de mer à Cap Blanc, dans la commune d’Aïn El Kerma, dans le cadre de sa visite de travail et d’inspection dans la wilaya d’Oran. Le président Tebboune avait salué le rôle joué par Sonatrach en tant que « l’un des puissants leviers de la souveraineté nationale de l’Algérie ». Sonatrach est « le bouclier qui protège l’Algérie après ses forces armées, les militants et les citoyens », avait alors affirmé le président de la République qui avait également souligné que l’histoire retiendra que cette société nationale a permis à l’Algérie de « faire entendre sa voix haut et fort et garder la tête haute dans une conjoncture très sensible ». Le président de la République avait salué les efforts de Sonatrach dans la fabrication de produits que l’Algérie importait jusque là. Un mois après, en juillet 2022, lors d’une rencontre médiatique périodique avec la presse nationale, le président Tebboune déclarait : « L’esprit patriotique des travailleurs de Sonatrach m’invite à les saluer du simple travailleur au plus grand dirigeant du groupe pétrolier » leur rendant un vibrant hommage
« pour leurs efforts au service du pays et pour ce qu’ils offrent à l’économie nationale ».
M’hamed Rebah