Depuis l’annonce de la dissolution de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH) sur décision de la Justice, des voix hostiles qui se sont liguées contre leurs propres pays en se faisant les serviles d’officines étrangères sont montées au créneau pour dénoncer une « atteinte » aux valeurs et principes des droits humains. Sauf que, la vérité est ailleurs dit-on. En effet, nous apprend une source proche du dossier et citée par l’APS, la LADDH est dissoute sur décision judiciaire en raison de la vacance de ses propres dirigeants, installés à l’étranger. Citant « des sources très dignes de foi », la journaliste algérienne Layla Haddad, a indiqué dans une publication que « la LADDH a été dissoute sur décision de la Justice », en raison de « la vacance de ses dirigeants ».
Selon la même source, les dirigeants la LADDH « sont allés s’installer en Belgique et en France », précisant qu’il s’agit de « Salah Debbouze, demandeur d’asile à Bruxelles ainsi que Said Salhi et Aissa Rahmoune demandeurs d’asile en France ». Elle a rappelé que la Ligue « n’a jamais été agréée », ajoutant qu’elle (LADDH) avait été citée dans l’étude de l’expert et analyste Ahmed Bensaada « comme une des associations algériennes ayant reçu des financements », d’organismes dépendant directement de services étrangers. Elle a en outre noté que « l’opacité de la gestion financière de la désormais ex-Ligue, par son premier président Mustapha Bouchachi, fut très énigmatique ».
F. G.