Tradition en cours depuis son baptême du feu en 2015, le prix du président de la République du journaliste professionnel qui couronne, chaque année, les meilleurs travaux journalistiques en compétition, a été décerné, hier, dans sa 8e édition, à 14 lauréats issus de la presse écrite, télévisuelle, radiophonique et électronique.
La cérémonie de remise des distinctions a été présidée par Abdelmadjid Tebboune au Palais du Peuple à l’occasion de la célébration de la Journée nationale de la presse. Placée sous le thème : « Soixantenaire de l’indépendance : défis d’hier, défis d’aujourd’hui », l’édition 2022 se veut, avant tout, une reconnaissance aux médias algériens qui se sont engagés corps et âme au côté de l’État dans un contexte régional et international des plus hostiles. La veille de cette cérémonie, le président Tebboune a rendu un message à l’égard de la corporation de la presse en saluant les efforts qu’elle a consenti, et qu’elle continue à faire, dans le but de défendre le pays face à toutes les campagnes d’hostilités lui venant de l’étranger.
De hauts responsables de l’État et des membres du gouvernement ont pris part à cette cérémonie. Notamment, les présidents des deux chambres parlementaires, le Premier ministre, le chef d’état-major de l’ANP, ainsi que des cadres et membres du gouvernement pour ne citer d’eux.
Dans son allocution d’ouverture de l’événement, le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani a affirmé que l’Etat a œuvré à la « promotion d’un environnement professionnel favorable à la corporation de la presse pour qu’elle puisse contribuer à la valorisation du rôle positif de l’Algérie, sous la direction du président de la République », soulignant que ce rôle « est salué au double plan régional et international ». La Journée nationale de la presse se veut une occasion pour rappeler « le rôle actif joué par le journaliste algérien à travers les différents processus traversés par le pays », a-t-il dit. C’est aussi une opportunité, précise Bouslimani, pour exprimer « la reconnaissance tant méritée à la corporation de la presse nationale dévouée qui n’a pas hésité à consentir des sacrifices au service de l’Algérie et à accompagner les efforts déployés pour réaliser le développement et préserver la souveraineté de la patrie et la dignité de ses enfants. »
Un prélude d’ouverture qui a été suivi par la suite par la récompense des journalistes lauréats de ce prix institué sous les auspices du président de la République. Ainsi, dans la catégorie de la presse écrite, le journaliste Khaled Derbani du journal « Al-Nasr » a décroché le premier prix, suivi de Mohamed Allal du journal « Al-Khabar », de Fadela Boudriche du journal « Ech Chaâb » et de Fouad Irnatene du quotidien « El-Moujahid ».
Pour les médias télévisuels, le premier prix n’a pas été décerné, alors que le deuxième a est revenu au journaliste Mounir Laaredj de la Télévision publique (EPTV), tandis que le troisième est attribué aux journalistes Bouzid Ould El-Hocine et Nawel Belaïdi de la même entreprise médiatique. Concernant la catégorie des médias radiophoniques, la journaliste Bouchra Bouhnach de la Radio de Mila a remporté le premier prix, Kamel Mehdi (Radio El-Bahdja) s’est adjugé le deuxième et Dalel Allouka (Radio de Djelfa) la troisième. Concernant la presse électronique, le journaliste Abdelhalim Diab de « Dzair Tube » a reçu le premier prix, alors que les deuxième et troisième sont revenus respectivement à Sara Boumaâza de « Sabq press » et à Imane Ilane d’ »Ultra news ». Enfin, sur délibération du jury du concours, le prix spécial a été attribué aux journalistes Meftah Derradji de la Radio Médéa et à Réda Bouaichat de la Chaine internationale AL24.
À cette occasion, le Président Tebboune a honoré, égalelement, des familles de personnalités médiatiques décédées, à savoir Mohand Oussaïd Belaïd, Zineb El Mili, Abdelmalek Houyou, Abdelmadjid Cherbal et Sabrina Khelifi. En sus, les membres du jury présidé par Slimane Aradj ont été distingués à l’issue de cette cérémonie, qui a été couronnée par une prise de photo de famille avec les lauréats et les membres du jury avec le chef de l’État.
Farid G.