Alors que la fin de l’année scolaire n’a pas encore sonné, des élèves du secondaire notamment de terminale, désertent les classes à peine les examens de troisième trimestre terminés. En dépit des mises en garde et de la tutelle et des experts contre les répercussions de ce phénomène, il semble que cela s’aggrave d’année en année sans que des solutions adéquates ne soient prises. C’est en effet un phénomène qui se reproduit à chaque fin d’année scolaire. Certains élèves pour ne pas dire la majorité décident de leur plein gré de ne plus se présenter aux cours vers la fin du troisième trimestre sous prétexte de vouloir bien se préparer au baccalauréat à la maison ou parce que les examens ont eu lieu et qu’il n’y avait plus de raison d’aller à l’école. Pour d’autres, c’est carrément pour suivre des cours particuliers jugeant cela plus utile que de se présenter en classe avec le risque pourtant de rater des cours pouvant être sujets d’examens. Mais ce qui est important de relever est que les élèves qui se comportent ainsi passent en classes supérieures avec des carences et des connaissances qu’ils ont raté alors que le niveau et la qualité de l’enseignement sont déjà faibles. Une situation regrettable que ni la tutelle, ni les syndicats ni les acteurs du secteur n’ont pu solutionner. C’est d’ailleurs l’un parmi les nombreux problèmes auxquels fait face l’enseignement en Algérie, nécessitant une réflexion profonde et une volonté réelle pour disparaitre totalement comme c’est le cas des autres phénomènes qui mettent en péril l’avenir des enfants et remettent en question le système éducatif en général.
Ania Nch