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LA SITUATION SANITAIRE NE PERMET PAS LA REPRISE DES COURS : Encore une semaine de fermeture pour les écoles

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Fermés le 20 janvier dernier, les établissements scolaires des trois paliers éducatifs ne rouvriront finalement pas ce dimanche contrairement à ce qui a été prévu initialement. La suspension des cours a été, de ce fait, prolongée d’une semaine à compter du 30 de ce mois de janvier en raison de la situation sanitaire marquée par une forte propagation du Covid-19.

C’est en application des instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et au terme des consultations, jeudi, avec le comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du Coronavirus (Covid-19) et l’autorité sanitaire, qu’il a été décidé de maintenir les écoles fermées jusqu’au samedi 5 février 2022, selon le communiqué des services du Premier ministre. Cette mesure a pour objectif de préserver la santé des citoyens et à les prémunir contre tout risque de propagation du Coronavirus et au regard de la situation épidémiologique qui se caractérise encore par une rapide circulation du virus. Le gouvernement a rappelé à cette occasion la nécessité d’intensifier les opérations de vaccination des fonctionnaires et personnels, notamment au niveau des secteurs de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle. Pour rappel, le ministre de l’Éducation nationale, Abdelhakim Belabed avait indiqué mercredi dernier qu’une décision « juste et appropriée » concernant la reprise ou pas des cours sera annoncée après examen des rapports qui seront soumis au président de la République par les différentes parties, d’autant que la décision de reprise des cours ne concerne pas uniquement le secteur de l’Éducation nationale, mais la société dans son ensemble ». Il a rappelé que la suspension des cours avait pour objectif de briser la chaîne de transmission du virus en milieu scolaire, et permettre la poursuite de la vaccination au niveau des établissements éducatifs, relevant que cette mesure avait été saluée par l’ensemble des composantes du système éducatif. La période précédant cette décision avait été marquée par une forte hausse des contaminations en milieu scolaire ce qui a conduit à la fermeture des établissements scolaires.  Ànoter qu’en dépit des efforts consentis par le ministère en matière de sensibilisation à l’importance de la vaccination, les taux atteints restent en deçà des attentes notamment au regard de la virulence du virus et sa propagation rapide.

Soulagement chez les parents, enseignants et professionnels de la santé
Il est important de souligner que la décision des autorités de maintenir les écoles fermées une semaine de plus a été accueillie par un grand soulagement de la part des parents d’élèves, les fonctionnaires du secteur de l’Éducation et notamment des professionnels de la Santé. En effet, la propagation rapide et grande du nouveau variant en Algérie a suscité d’énormes inquiétudes au milieu des parents qui appréhendaient l’envoi de leurs enfants à l’école alors que la situation épidémiologique ne s’est pas améliorée. Les enseignants aussi redoutaient de reprendre les cours dans les conditions actuelles sachant que beaucoup d’entre eux ont été touchés par le virus. À ce propos, le porte-parole du cnapeste, Messaoud Boudiba, a tenu à rassurer les parents que cette suspension n’affectera pas le bon avancement des programmes car a-t-il souligné, il y a possibilité de se rattraper pendant la semaine de vacance de printemps. D’autre part, Boudiba a invité la tutelle ministérielle à assurer les moyens aux établissements scolaires de sorte à leur permettre d’appliquer convenablement le protocole sanitaire lors de la reprise des cours.

Le Pr Kamel Djenouhat : « c’est une sage décision »
De son côté, le président de la Société algérienne d’immunologie, le professeur Kamel Djenouhat, a qualifié la décision des autorités de prolonger la suspension des cours dans les trois paliers éducatifs de « sage », puisque cela permettra, a-t-il estimé, de faire baisser sensiblement les cas de contamination, sachant, a-t-il expliqué, que les enfants sont à l’origine de 80% des contaminations.
Dans ce contexte, le même professeur a souligné la nécessité de la vaccination pour les personnes qui ne l’ont toujours pas fait, signalant que nous faisons, en ce moment face à deux variants à savoir le Delta et l’Omicron et il n’est pas écarté qu’on puisse attraper les deux virus en même temps.
Ania nch

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