Contraint de changer à chaque fois d’équipe depuis qu’il a pris en mains la sélection A’, Madjid Bougherra ne semble pas pour autant contrarié par une telle situation qui rend pourtant sa mission délicate sur le banc algérien.
La preuve, il parvient à mener les Verts au dernier carré de la Coupe arabe, même s’il ne compte que quelques petites semaines de travail avec un nouveau groupe qu’il a mis en place pour aller défier les meilleurs de la nation arabe.
On pouvait donc imaginer la grande joie qui s’est emparée de l’ancien solide défenseur central de l’équipe nationale après que son probable futur héritier dans la charnière centrale algérienne, le jeune Tougai, a réussi à transformer magistralement la dernière tentative des Fennecs dans la série des tirs au but.
«Tout d’abord, je tiens à féliciter l’ensemble des joueurs, y compris ceux qui n’ont pas joué, car c’est la victoire de tout le groupe, incluant ceux qui y ont participé de loin. Comme on pouvait s’y attendre, le match a été très difficile, car nous avons affronté une bonne équipe marocaine, qui a été particulièrement adroite sur les balles arrêtées. On aurait préféré en finir avant la fin du temps réglementaire, pour éviter une débauche d’énergie supplémentaire. », a-t-il déclaré à la presse à l’issue de la partie.
Concernant l’autre choc qui attend l’Algérie en demi-finales face à la sélection du pays organisateur, Bougherra se veut méfiant. « Concernant la demi-finale, je pense que ce sera aussi un match difficile, surtout que nous serons opposés au pays organisateur, qui sera chez lui, et devant son public. Mais on va essayer de bien préparer ce match, et que le meilleur gagne ! »
Par ailleurs, Bougherra a révélé qu’il était plutôt confiant avant le début du derby maghrébin contre le Maroc. «Franchement j’étais confiant pour ce match, moins stressé que face à l’Egypte. J’avais un bon feeling avec les joueurs, je connaissais bien l’équipe marocaine. J’ai dû transmettre cette positivité aux joueurs, c’est important dans ce genre de rencontres entre voisins», a-t-il conclu.
H. S.