Ce sera peut-être la première fois depuis un bon bout de temps que le défenseur international algérien, Djamel Benlamri, va rejoindre le stage de la sélection nationale tout en étant en disposition de tous ses moyens physiques et techniques après avoir participé récemment à deux rencontres de son club Qatar SC, cumulant ainsi pas moins de 180 minutes dans les jambes.
Lors du précédent stage des Verts, au cours duquel ils ont affronté le Niger en aller-retour, Benlamri avait rejoint le groupe des Fennecs souffrant d’une blessure à la cuisse, contractée au sein de son club et qui l’a rendu indisponible pour quelques semaines.
Le même scénario s’était produit lors des stages de l’équipe nationale effectués la saison passée (juin/mars/novembre), sauf qu’à l’époque l’ancien joueur du NAHD avait un autre motif pour justifier sa méforme. En effet, il souffrait d’un manque flagrant en matière de compétition, vu qu’il ne jouait que rarement avec son ex-club français, l’O Lyon. Alors qu’une année auparavant, l’entraineur national l’avait ménagé du stage d’octobre 2020 pour lui permettre de conclure son transfert vers le club français.
Rien que pour toutes ces raisons, on comprend pourquoi les prestations de Benlamri ont quelque peu baissé lors de ses dernières sorties avec l’équipe nationale. Un état de fait dû essentiellement à son manque de compétition. Mais l’enchaînement des matchs devrait lui permettre de retrouver sa forme idéale, ce qui constitue une bonne nouvelle pour Belmadi qui table énormément sur ce joueur en prévision des prochains challenges.
Et si Benlamri a déjà enchainé deux rencontres avant le stage des Verts qui débute lundi, son coéquipier et compatriote au Qatar SC, en l’occurrence, Youcef Belaili, s’est de nouveau absenté de la précédente rencontre des siens jeudi. Pourtant, le joueur s’est remis de sa blessure à la cheville, et à même réintégré mercredi l’entraînement collectif. Mais le natif d’Oran a préféré qu’il soit ménagé de la rencontre contre Al Sailiya. L’attaquant vedette de l’EN, qui n’est pas, selon son proche entourage, totalement rétabli de sa blessure, n’a pas voulu jouer cette rencontre, au grand dam de son entraîneur qui est allé jusqu’à lui proposer de jouer juste une petite vingtaine de minutes. Mais Belaïli est resté inflexible, car il a refusé de prendre le risque de jouer sous peine de rechuter et rater, par conséquent, les deux matches de l’équipe nationale (Djibouti et Burkina Faso).
H. S.