L’École nationale supérieure des Mathématiques et l’Ecole nationale supérieure de l’Intelligence artificielle, ouvriront leurs portes aux nouveaux bacheliers en octobre prochain. Le staff enseignant assurera une formation d’élite dans les deux disciplines, répondant aux normes universelles pour le développement technologique et économique du pays.
Implantées au pôle technologique de la nouvelle ville de Sidi-Abdallah, à l’Ouest d’Alger, les deux écoles, créées par décret présidentiel, vont renforcer ainsi le secteur de l’Enseignement supérieur, notamment dans le domaine de la technologie, par leur capacité d’accueil de 1.000 places pédagogiques chacune et aussi permettre l’émergence des capacités dans le domaine des mathématiques et de l’intélligence artificielle. le directeur général des enseignements et de la formation au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Boualem Saïdani, a assuré que « toutes les commodités sont réunies pour assurer le bon démarrage de ces deux écoles, prévu pour le 3 octobre 2021 » a rapporté l’APS, hier. Les deux écoles ayant un caractère national, elles ont la spécificité d’être « décrétées par un décret présidentiel, ce qui reflète toute l’importance qu’accorde le président de la République, Abdelamadjid Tebboune, à ce pôle technologique dont nous avons l’ambition de diriger » a-t-il indiqué « comme étant une véritable locomotive de développement technologique de notre pays » a souligné Saïdani. Indiquant que ce pôle « sera un instrument essentiel pour la formation d’élites capables de fournir une plus-value pour nos entreprises » il a précisé à l’APS, que « pour cela, il a fallu mettre en place un curriculum d’actualités, avec beaucoup d’innovation, et un contenu qui répond à un standard universel, et un potentiel d’enseignement également d’élite », pour pouvoir encadrer les futurs étudiants inscrits dans ces deux écoles. Concernant le début de l’enseignement dans ces deux écoles, Saïdani a indiqué, qu’il sera question, au départ « deux promotions de 200 étudiants chacune », ajoutant qu’il s’agit d’étudiants qui « proviennent de l’ensemble du territoire national, ayant obtenu au bac des moyennes très élevées », à savoir supérieure à 16 pour l’Ecole des Mathématiques, et supérieure à 17 pour celle de l’Intelligence artificielle ». Il a fait savoir qu’ils ont été « 5.000 bacheliers à avoir émis le vœux d’intégrer les rangs de l’École nationale supérieure des Mathématiques », et presque 10.000 bacheliers, a-t-il poursuivi ont émis le souhait « de rejoindre l’École supérieure nationale de l’Intelligence artificielle », ce qui représente, pour lui, « un engouement extraordinaire chez les nouveaux bacheliers ». S’agissant de la formation et les programmes pédagogiques, Saïdani a expliqué qu’ « ils ont été élaborés par un groupe d’experts de renom, avec la contribution de la diaspora algérienne établie à l’étranger », affirmant qu’il sera question « d’une formation de qualité répondant au standard universel avec un prolongement sur le marché du travail, » lequel a-t-il ajouté « sera assurée par un potentiel d’encadrement d’élite et s’articulera autour de deux paliers ». Il citera à ce propos, un premier palier dédié à l’école préparatoire qui sera d’une période de deux années, suivie d’un concours pour accéder au deuxième palier, qui sera dédié à la formation en spécialité. La même source fait savoir que les deux écoles « seront accompagnées par un partenariat étranger engagé » avec, en première phase, précise Saïdani « cinq pays ayant pris conscience des avantages potentiels du développement et des applications de l’intelligence artificielle », et ayant enregistré, poursuit-il « des avancées très importantes en la matière », à savoir, cite-t-il la République populaire de Chine, le Royaume-Uni, le Japon, la France et les États-Unis d’Amérique. Un accompagnement étranger qui ambitionne, a-t-il poursuivi, à « faire de ces deux écoles des pôles d’excellence de classe mondiale », relevant que l’objectif du partenariat étranger vise, notamment, à « développer des pratiques pédagogiques et d’enseignement qui répondent aux normes et aux standards internationaux, permettre aux étudiants d’avoir une formation de qualité, et à avoir un échange d’informations et de bonnes pratiques concernant la stratégie d’enseignement de ces deux disciplines ».
K.B.