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LE SCANDALE PEGASUS LE MET DANS TOUS SES ÉTATS : Le Maroc appelle Israël à la rescousse

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Le Makhzen et le palais royal sont dans la mélasse après les révélations internationales  relatives à l’affaire du logiciel espion israélien Pegasus. Les difficultés auxquelles fait face le royoume notamment sur le plan interne ont poussé le chef du gouvernement islamiste Saadedine El-Othmani à prendre des mesures sociales pour contenir la contestation qui va crescendo et qui risque de provoquer des troubles dans les jours à venir.

El- Othmani fait face, non seulement  aux effets socio-économiques générés par la pandémie, mais aussi à la contestation née depuis la normalisation des relations avec l’entité sioniste, tout comme il doit trouver le moyen, surtout financier pour supporter l’effort de guerre dans les territoires qu’il occupe dans le Sahara occidental. De plus, le gouvernement d’El- Othmani doit gérer les conséquences de son implication dans l’affaire d’espionnage à grande échelle des téléphones de responsables et de citoyens de certains pays d’Europe et d’Afrique. En acceptant le statut de sous-traitant pour l’entité sioniste, il doit maintenant payer le prix de sa servilité.
Et pour se dédouaner, il a appelé son nouvel allié, Israël à la rescousse. C’est ainsi que des médias ont annoncé que le ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, se rendra en France aujourd’hui pour rencontrer son homologue français, Florence Parly, pour évoquer le dossier du logiciel d’espionnage israélien Pegasus, et d’autres questions d’intérêts communs. Israël tentera d’absoudre son nouveau protégé le Maroc, qui s’est attiré le courroux de la France avec l’affaire du logiciel d’espionnage Pegasus.
D’ailleurs, il est fort probable qu’après son escale parisienne, Benny Gantz, fera un détour par Rabat pour faire le point sur ses discussions avec les responsables français et donnera de nouvelles orientations à ses sous-traitants parmi les responsables du Makhzen et des services marocains.
Dans la foulée, le ministre des Affaires étrangères israélien se rendra au Maroc dans les tout prochains jours pour consolider le processus de normalisation et rassurer les responsables alaouites qui sont secoués par les retombées de l’affaire d’espionnage téléphonique.
Mais ce qui confirme la naissance d’un axe Maroc-Israël  qui reste ouvert à de nouveaux ralliements dans le continent africain, sont les préparatifs à la célébration de la fête du trône.  Des sources ont évoqué une rencontre inédite organisée dans a perspective de la  célébration de la fête du trône de Mohamed VI et qui s’est tenue le 26 juillet à 19h30 au Centre du judaïsme de Paris entre l’ambassadeur du Maroc en France Chakib Benmoussa et l’ambassadeur d’Israël dans ce même pays Daniel Saada. L’ambassadeur marocain était accompagné à cette rencontre par le président du Conseil français du culte musulman (CFCM) Mohamed Moussaoui de nationalité marocaine. Il y a lieu de rappeler que cette rencontre bénie par le consistoire juif et placée sous le thème “le nouveau développement au Maroc et l’apport de la communauté juive”.
Sur un autre plan, des sources ont annoncé que le Maroc prépare une rencontre au sommet des alliés africains d’Israël et parmi les pays qui ont donné leur accord pour la participation aux travaux, le Soudan du Sud et l’Egypte. Pris la main dans le sac et craignant une mise au ban décrétée par la communauté internationale pour l’affaire Pegasus, ses atteintes aux droits de l’Homme et son occupation du Sahara occidental, le Maroc veut faire le forcing  et pour réussir cet exercice, il n’a pas trouvé mieux comme méthode que d’afficher son bellicisme à l’égard de l’Algérie et d’avoir comme principal allié l’entité israélienne.
Slimane B.

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