Le président du MC Oran, Tayeb Mahiaoui, a indiqué mardi que rien n’a été encore décidé à propos de l’avenir de l’entraineur français, Bernard Casoni, qui ne fait plus l’unanimité au sein du club . « Pour le moment, Casoni est toujours en poste. Je ne peux donc me prononcer sur ce qui va se passer dans un avenir proche », a déclaré Mahiaoui à l’APS. Recruté en septembre dernier, le technicien français est déjà contesté par des membres du conseil d’administration de la formation phare de la capitale de l’Ouest. Certains d’entre eux, plaident carrément pour son limogeage. Mais Mahiaoui, qui était le seul partisan de l’engagement de l’ex-coach du MC Alger, a souligné qu’il préférait « pour le moment temporiser ». Il compte d’ailleurs évoquer le sujet de l’avenir de son entraîneur lors de la prochaine réunion du conseil d’administration prévue « au cours de cette semaine ». Le même responsable a fait savoir, en outre, que si la direction du club décidait de mettre un terme à l’aventure de l’ancien défenseur international français avec les « Hamraoua », elle serait dans l’obligation de lui verser « deux mensualités en guise d’indemnités, comme le stipule le contrat liant les deux parties ». Percevant un salaire avoisinant les 17.000 euros, Casoni, qui se trouve actuellement bloqué en France où il s’était rendu il y a quelques jours, a fait, jusque-là, l’objet de critiques acerbes de la part des supporters oranais, et même des dirigeants et de l’entourage proche du président du club. Certes, la formation d’El Bahia est toujours invaincue après six journées de championnat (deux victoires et quatre nuls), mais les copies rendues par l’équipe n’ont pas convaincu les partisans du départ de Casoni, auquel ils reprochent également ses choix des joueurs alignés lors des précédentes rencontres, commente-t-on dans les milieu des ‘’hamraoua’’.