Les participants à un atelier sur «la gestion participative du patrimoine éco-culturel du parc de l’Ahaggar» ont mis l’accent, hier à Tamanrasset, sur le renforcement du suivi technique du projet de préservation de la biodiversité et l’utilisation durables des services éco-systémiques pour atteindre ses objectifs.
Les travaux de cet atelier, tenus au siège de la wilaya, font ressortir que ce projet porte, dans sa phase actuelle et après cinq ans du lancement de ses activités, sur la consolidation des approches techniques et méthodiques en vigueur et la reconduction des activités du projet sur les autres sites prioritaires, ainsi que le renforcement du projet de gestion des systèmes des parcs culturels en Algérie, notamment le parc national culturel de l’Ahaggar (PNCA). Le représentant du ministère de la Culture, Brahim Boutheldja, a indiqué, dans ce cadre, que le projet en question (préservation de la biodiversité) a donné lieu à «d’importants» résultats au niveau du territoire du PNCA, reflétant la conscience des différents acteurs de la nécessité de préservation de la biodiversité et du patrimoine, dans tous ses aspects. Pour le directeur national du projet des parcs culturels en Algérie, Salah Amokrane, «les résultats préliminaires atteints des sorties de terrain ont confirmé la grande importance de ces régions en tant que lieux de prédilection et de peuplement de nombreuses espèces animales et végétales, représentant une biodiversité universelle, et espaces de sédentarisation de l’homme sur de longues ères faisant de cette région un lieu aux valeurs historique et artistique. La représentante permanente du Programme onusien pour le développement (Pnud) en Algérie, Mme. Blerta Aliko, partie cofinançant le projet, a affirmé que ‘’l’Etat algérien s’est attelé à la concrétisation de ces écosystèmes pour la préservation de la biodiversité avec une implication de tous les acteurs et partenaires à la démarche.
Un état de fait traduit par les efforts déployés par le ministère de la Culture dans ce projet en vue d’assurer la sauvegarde du patrimoine et la réalisation des objectifs via des projets menés selon des approches participatives. Dans son intervention, le wali de Tamanrasset, Djilali Doumi, a mis en exergue l’importance du thème de l’atelier sur la gestion participative du parc culturel de l’Ahaggar, avant de souligner l’adhésion
de la population locale à cette démarche en vue de répondre, de façon efficiente, aux objectifs du projet. Les participants ont également mise en relief l’importance d’une étude pour l’élaboration d’un schéma de gestion du PNCA, de la gestion participative dans ce projet et des activités éco-touristiques, ont indiqué les organisateurs. Les travaux de l’atelier devront donner lieu à l’élaboration du programme de développement écologique et la mise en œuvre, sur la base de ce projet, de certaines actions ‘’pilotes’’ au niveau des sites concernés en direction de la population locale, en vue de renforcer la participation des citoyens. Le programme de l’atelier prévoit aussi des sorties de terrain aux villages de Taguemart et Tirhinanet pour tenir des rencontres avec les populations locales sur des thèmes liés aux enjeux de la préservation du patrimoine éco-culturel. Le projet de préservation de la biodiversité d’intérêt mondial et l’utilisation durable des services éco-systémiques dans les parcs culturels, mené en partenariat avec le fonds mondial de l’environnement et le Programme onusien pour le développement (PNUD), vise la préservation du patrimoine naturel et culturel, conformément aux principes et objectifs de la convention onusienne sur la biodiversité, et le renforcement des potentialités des cinq parcs culturels de l’Algérie.