Le bureau fédéral de la Fédération algérienne de football tiendra aujourd’hui, sa réunion mensuelle statutaire à 10h au Centre technique national de Sidi-Moussa.
Plusieurs points sont inscrits à l’ordre du jour de cette réunion, avec notamment : L’approbation du PV de la réunion du BF qui s’est déroulée le 30 septembre 2019 à Ouargla, la présentation des rapports des différentes ligues (LFP, LNFA, LIRF,LFF et LNF), la présentation des rapports des différentes commissions (finances, coupe d’Algérie, médicale, résolution des litiges, Commission fédérale des arbitres, football féminin, coordination des ligues, statut du joueur.)
C’est surtout la conjoncture dans laquelle aura lieu ce conclave qui fait en sorte que les regards soient braqués aujourd’hui du côté du centre technique de Sidi-Moussa. On fait notamment allusion au brouhaha ayant régné ces derniers jours à la LFP et provoquée notamment par la programmation du big-derby de la capitale entre le MCA et l’USMA, et boycotté par ce dernier.
Cette affaire a été la goutte qui a fait déborder le vase de la LFP, comme l’attestait cette guerre par médias interposés entre le président de cette instance, Abdelkrim Medouar et son ex-vice-président, mais toujours membres du bureau de la LFP, Djamel Messaoudene, qui est allé jusqu’à demander l’intervention du président de la FAF.
Certes, les deux hommes se sont réconciliés lors de la réunion du bureau exécutif de la LFP avant-hier, mais le ‘’scandal’’ provoqué ne devrait pas passer sous silence.
L’autre dossier qui sera suivi avec une intention particulière a trait à l’élimination de la sélection nationale des joueurs locaux, une élimination qui a sonné le glas à son entraîneur français, Ludovic Batelli, qui occupe également le poste de directeur technique des équipes nationales. Cependant, le bureau fédéral risque d’être confronté à un problème de taille, vu que Batelli a signé un contrat de deux années, et qu’il n’est pas à écarter de le voir recourir à la Fifa pour réclamer tous les salaires du restant de son bail, exactement comme cela a été le cas avec l’ancien sélectionneur national, l’Espagnol Lucas Alcaraz, dont l’affaire est toujours sur les bureaux de la première instance footballistique internationale.
Hakim S.