Pas moins de neuf Harraga rescapés, dont des bébés de moins de deux ans, ont été sauvés, in extrémis, à environ 50 miles des côtes oranaises, par un bateau portant le drapeau libérien, après que leur embarcation ait pris feu, alors que vingt autres «sont portés disparus», suite à cet accident tragique, survenu, jeudi dernier, sur les chemins meurtriers de la migration irrégulière, devenue de plus en plus inquiétante ces derniers mois, au vu du nombre des victimes, dont la majorité sont des jeunes.
C’est ce qu’a annoncé, Saib Mohamed, directeur de l’hôpital, Zighout Youcef, de Chlef, jeudi dernier, à l’APS, sur ce drame, en indiquant que «neuf harraga ont été sauvés au large par un bateau portant pavillon Libérien» et pris en charge, après leur évacuation rapide, au service des urgences de l’hôpital précité. Le responsable a affirmé que les neufs rescapés d’une mort certaine, sont âgés entre 11 et 39 ans, outre deux bébés, des filles, ne dépassant pas les deux ans, ont été sauvés, in extremis, d’une embarcation de migrants irréguliers, ayant pris feu, par un bateau libérien, à environ 50 miles des côtes oranaises, avant d’accoster au port de Tènès, jeudi dernier.
Ajoutant dans ses déclarations, que les victimes de ce drame évacuées «sont placées sous contrôle médical» il a fait savoir que cinq parmi eux ont des blessures «plus ou moins graves, après que leur barque ait pris feu» a-t-il précisé. L’embarcation des migrants irréguliers qui, selon des informations rapportées par des médias nationaux, comptait au total 29 personnes, dont des enfants, a pris feu, causant une vingtaine de victimes, portées disparues, à l’heure où nous mettons sous presse, au large des côtes de la ville d’Oran, et que neuf autres sont hospitalisés.
Mohamed Amrouni