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L’inaction menace désormais la cohésion sociale Les avertissements du FFS dans son manifeste contre les exclusions sociales

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Le FFS a vivement réagi contre les exclusions sociales et le peu d’actions positives, qui risquent de mener à une impasse. Le FFS lance «un premier avertissement à ceux qui ont le pouvoir d’agir et qui ne le font pas. «Le temps presse car l’inaction menace désormais la cohésion sociale et l’unité nationale».

«Les exclus, on ne les voit pas car leur dignité les empêche de se montrer pour exiger leurs droits. Ils sont de plus en plus nombreux, le plus souvent isolés : les chômeurs, soit un Algérien sur trois et un jeune sur deux ; les catégories sans ressources suffisantes : les handicapés, les personnes âgées, les familles monoparentales, les sans-domicile-fixe, les mal-logés. Tous des citoyens insuffisamment protégés contre la cherté de la vie, le mal-logement et la maladie», estime ce parti qui milite pour l’instauration d’une deuxième république.
Pour le FFS qui défend les acquis sociaux des travailleurs, «les classes moyennes n’existent plus, leur pouvoir d’achat n’étant pas suffisant pour conserver leur niveau de vie. Subissant un déclassement social, ceux qui n’ont pas quitté le pays ont rejoint la masse des exclus de la société».
Cette formation politique assure que la lutte contre les exclusions est «un impératif des politiques publiques dans un état social».
Le FFS regrette que les syndicats autonomes qui n’ont pas cessé d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur cette situation de paupérisation généralisée et accélérée «ne soient pas entendus, quand ils ne sont pas réprimés lorsqu’ils manifestent pacifiquement pour faire connaître les revendications des travailleurs et des exclus sociaux».
Il affirme dans ce sillage que, de par sa ligne politique, ses valeurs, ses principes et son programme d’actions, il se considère comme «le représentant naturel de cette majorité d’Algériens exclus socialement, et leur porte-voix face à un Etat libéral représentatif d’une minorité de privilégiés».
Il réclame des actions immédiates. Parmi elles, l’institution d’un revenu national minimum garanti pour les personnes sans ressources. Il réclame également un budget spécial de la nation qui soit partie intégrante des lois de finances, avec des ressources suffisantes pour l’inclusion de tous les Algériens frappés par la paupérisation.
Z./S. L.

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