Trois (3) personnes ont perdu la vie dans un accident de la circulation survenu jeudi près de la zone de Haoud El-Hamra, dans la daïra de Hassi-Messaoud (Sud-Est d’Ouargla), a-t-on appris auprès de la Protection civile. L’accident s’est produit au niveau du point kilométrique PK-7, sur le tronçon de la RN-3 reliant Hassi-Messaoud à Touggourt, suite à une collision frontale entre une ambulance de type 4X4 et un camion semi-remorque, entraînant la mort sur le coup des trois occupants de l’ambulance, a-t-on précisé. Les corps des victimes ont été déposés à la morgue de l’Établissement public hospitalier «Hocine Aït-Ahmed» à Hassi-Messaoud, selon la même source. Les services sécuritaires territorialement compétents ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de cet accident.
Djelfa : repêchage des dépouilles de deux enfants morts noyés dans une crevasse de l’Oued Mellah
Les éléments de la Protection civile de la wilaya de Djelfa ont repêché jeudi les dépouilles de deux enfants morts noyés dans une crevasse pleine d’eau de l’Oued Mellah. «Nos services sont intervenus à la mi-journée, au niveau de l’Oued Mellah, à la sortie Sud-Ouest de la ville de Djelfa, pour le repêchage des deux victimes qui, selon les premières informations recueillies, jouaient sur les berges de ce cours d’eau», a indiqué à l’APS le directeur de la Protection civile, le lieutenant colonel Laâtaoui Rachid. Les deux victimes, âgées de 7 et 13 ans, ont été trouvés dans une crevasse remplie d’eau de l’Oued, a-t-il ajouté, signalant, que les recherches à leur sujet ont débuté après le constat de leur retard par leurs familles, qui ont trouvé des vêtements appartenant à l’un des enfants près des berges de l’Oued, avant de donner l’alerte. L’opération de repêchage, effectuée en présence d’un nombre de citoyens, a mobilisé deux équipes de plongeurs et cynotechnique. Le wali de Djelfa, Hamna Guenfaf, s’est déplacé à l’hôpital de la wilaya, lieu de transfert des dépouilles des deux victimes. Sur place, le chef de l’exécutif a exprimé, dans une déclaration à la presse, «sa tristesse à l’égard de cet accident», tout en appelant les citoyens à être sur leurs gardes, en empruntant les berges des Oueds et les lieux dangereux. Le wali s’est également rendu sur le lieu du drame où les deux enfants ont laissé leurs vies. Sachant que ce cours d’eau (Oued Mellah) traversant la ville de Djelfa, était mercredi en crue, à cause des fortes chutes de pluies enregistrées dans la région.
Kuala Lumpur nommée Capitale mondiale du livre 2020 par l’UNESCO
La capitale de la Malaisie, Kuala Lumpur, a été nommée Capitale mondiale du livre pour l’année 2020 par la Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, selon un communiqué publié mercredi par l’UNESCO.
Kuala Lumpur a été choisie en raison de son action en faveur de l’éducation inclusive, d’une société fondée sur la connaissance et de l’accès de tous à la lecture. Elle a pour slogan « Kuala Lumpur Baca – intégrer par la lecture », précise le communiqué. Parmi les évènements et activités prévus figurent la construction d’une ville du livre (le complexe Kota Buku), une campagne en faveur de la lecture à destination des usagers des trains, le développement des services numériques et un accès facilité des personnes handicapées à la Bibliothèque nationale de Malaisie, ainsi que le développement de nouveaux services numériques pour 12 bibliothèques publiques situées dans des quartiers défavorisés de Kuala Lumpur.
Les célébrations débuteront le 23 avril 2020, à l’occasion de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur. Chaque année, la ville nommée Capitale mondiale du livre s’engage à promouvoir les livres et la lecture et à mettre en oeuvre des activités tout au long de l’année. Kuala Lumpur est la 20e ville à devenir Capitale mondiale du livre depuis 2001.
Scandale autour d’un camion servant de morgue au Mexique
Un camion réfrigéré avec près de 300 cadavres à bord, déménageant de quartier pauvre en quartier pauvre au fil des plaintes des habitants sur l’odeur et les mouches l’entourant… La criminalité au Mexique est telle que les morgues débordent. Le procureur régional pour la ville de Guadalajara (ouest) et le médecin légiste en chef, confrontés à l’accumulation de cadavres de victimes de meurtres – que la loi interdit d’incinérer -, n’avaient trouvé que cette solution face à une morgue débordante. Après la publication de vidéos montrant ce camion chargé de 273 corps, et l’indignation qui a suivi, ils ont tous deux été limogés par les autorités locales. La morgue de Guadalajara, deuxième ville du Mexique, déborde en effet et, en attendant l’ouverture d’un site qui permettra d’enterrer 800 personnes, des corps de trop avaient été placés dans ce camion, qui a été garé sur un terrain vague d’un quartier pauvre de la ville. Quand les habitants se sont plaints de l’odeur pestilentielle et des nombreuses mouches attirées par le camion, celui-ci a été déménagé vers un autre quartier pauvre, dont les habitants ont à leur tour protesté. Le camion a alors été conduit vers des installations appartenant à la justice, dans le centre de la ville. Mais entretemps les médias ont publié des images du camion ouvert, avec ses piles de corps dans des sacs noirs. Jeudi, les autorités ont annoncé la construction d’une nouvelle morgue d’une capacité de plus de 300 places. Ce nouveau site «aura une capacité d’accueil de plus de 300 corps afin que ne se renouvelle pas cette situation regrettable», a déclaré le gouverneur de l’État de Jalisco, Aristoteles Sandoval, lors d’une conférence de presse. Les autorités ont également indiqué chercher de la place dans les cimetières de la ville pour enterrer les 273 corps du camion réfrigéré. Au fur et à mesure que des places seront disponibles dans les cimetières, «l’inhumation avec toutes les procédures adéquates» commencera, a assuré M. Sandoval. Depuis que le gouvernement a déployé l’armée pour combattre les puissants cartels de la drogue en 2006, le Mexique a enregistré plus de 200 000 morts violentes, dont 28 700 l’an dernier, un record. On retrouve régulièrement des fosses communes contenant des dizaines, parfois des centaines de corps, et plusieurs autres États ont également des problèmes de places dans les morgues.