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44E ANNIVERSAIRE DE LA MORT D’EL OUALI MUSTAPHA SAYED : Hommage à « l’architecte des tournants décisifs de la cause sahraouie »

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Le peuple sahraoui a commémoré mardi, le 44e anniversaire de la mort d’El Ouali Mustapha Sayed, pour se souvenir de l’héritage de l' »architecte des tournants décisifs » ayant marqué sa lutte pour la libération du Sahara occidental, occupé par le Maroc depuis 1975.
Les Sahraouis  ont rendu hommage à l’un des principaux fondateurs et dirigeants du Front Polisario, El Ouali Mustapha Sayed, décédé au champ d’honneur, le 9 juin 1976. En sa mémoire, cette date a été déclarée « Journée des martyrs », une fête qui honore la mémoire de tous les Sahraouis tombés au champ d’honneur pour l’indépendance du Sahara occidental, occupé par le Maroc. Le 27 février 1976, le dernier soldat espagnol a quitté le Sahara occidental, et le même jour dans la ville de Bir Lehlu, El Ouali a proclamé au nom du Front Polisario la République arabe sahraoui démocratique (RASD), dont il assurera la présidence jusqu’à son décès.
Dans un discours prononcé à l’occasion, le président sahraoui, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali a énuméré les qualités de « ce symbole patriotique immortel, fils du peuple fidèle et juste, l’homme de génie, de la pensée perspicace, de la capacité extraordinaire d’initier et d’exploiter des opportunités ».
Il était, « le combattant audacieux qui ne craignait pas les difficultés et défis quelle que soit leur taille », a affirmé  le président Ghali qui a salué « un chef courageux, politicien avec un large horizon, professeur accompli, orateur éloquent qui a réussi à communiquer son message et à persuader le destinataire ». Ce fut, pour le Président sahraoui, « un honneur de partager les débuts difficiles de ce héros, (…) et ses orientations découlant d’une compréhension profonde de la société, de sa culture et de sa mentalité, et d’une large connaissance de l’histoire et de la réalité de la région et du monde ».
En dépit du contexte d’alors, qui se distinguait par la « quasi-inexistence des possibilités », et malgré que les circonstances nationales, régionales et internationales étaient « compliquées » et « peu claires », le premier martyr de la cause sahraouie « ne croyait pas à l’impossible, devant la clarté de la vérité, la fermeté de la foi, la sincérité de la volonté, la fermeté de la détermination (…) », souligne le Président Ghali.
Cette journée nationale, ne passera pas, soutient-il, sans mentionner que « les mots, les expressions et les descriptions de ce monde ne rempliront pas son droit, car nous sommes devant une personnalité unique, qui va au-delà de la classification et de l’évaluation ordinaire ». Il incarne pour lui, « l’architecte des tournants décisifs » marquant la cause sahraoui.  Son nom est indissociable de la fondation du Front Polisario, le pionnier de la lutte nationale, à la déclaration d’unité nationale, jusqu’à la création de l’État sahraoui, rappelle encore le Chef de l’État sahraoui.
Pour Brahim Ghali,  toutes les occasions nationales méritent d’être commémorées et célébrées, mais la journée des martyrs « n’est pas comme toutes les autres et mérite une commémoration distincte et exceptionnelle, digne non seulement de leur statut, mais aussi des connotations profondes riches qu’elle porte ».
« La liste des martyrs est longue, et elle restera ouverte jusqu’à ce que notre peuple atteigne ses objectifs de liberté et l’établissement de son État indépendant sur l’ensemble de son territoire national », ajoute-t-il encore. ‘’Le chemin des martyrs est la lampe qui éclaire le chemin des masses pour arracher leurs droits. Les martyrs sont l’exemple et le phare pour toute la société et, en particulier, pour les jeunes et les jeunes générations qui devraient s’inspirer des leçons de l’histoire de ces héros », conclut-il.
M. Bendib 

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