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40e SESSION ORDINAIRE DU CONSEIL EXéCUTIF DE L’UA : Lamamra arrive à Addis-Abéba

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La participation de l’Algérie représentée par son chef à la diplomatie à la session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine, dont les travaux s’ouvrent aujourd’hui, à Addis-Abéba, est une occasion d’affirmer ses positions de principe concernant les questions politiques et sécuritaires, notamment à l’aune des bouleversements géostratégiques sur la scène régionale et africaine.

C’est d’autant plus que cette réunion prépare le terrain à la 35e session ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernements africains, qui se tiendra les 5 et 6 février courant. Dans la foulée, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra est arrivé hier à Addis-Abéba, en Ethiopie, pour participer aux travaux de la 40e session ordinaire du Conseil exécutif de l’UA, regroupant les chefs de la diplomatie des pays membres de l’organisation panafricaine. Au menu, cette session, qui s’ouvre aujourd’hui pour clôturer ses travaux demain jeudi, sera consacrée à l’examen d’une série de questions relatives « à la coopération bilatérale entre les pays africains en vue de faire face aux différents défis sécuritaires et politiques imposés par la conjoncture, outre les retombées de la pandémie du covid-19 sur la situation économique et sanitaire », a précisé le communiqué du MAE.
Au titre du deuxième chapitre, les ministres africains examineront les rapports d’activités des différents mécanismes et commissions sectorielles du Conseil exécutif de l’UA, outre le renouvellement de la qualité de membre de nombre de structures principales, note-t-on. En sus de sa participation aux travaux du Conseil exécutif, Lamamra profitera l’occasion pour renouer davantage le contact avec ses homologues africains sur « la coordination autour des questions figurant à l’ordre du jour et la poursuite des efforts de notre pays pour préserver l’unité de l’organisation africaine et de la mettre à l’écart des tentatives visant à l’affaiblir et à la diviser ».

La question du statut d’observateur accordé à Israël
La session ordinaire du Conseil exécutif à laquelle participe Lamamra n’est qu’un prélude à une autre session d’importance capitale qu’elle regroupe les chefs d’Etat et Gouvernements africains. Réunie dans sa 35e session ordinaire les 5 et 6 février courant, elle aura probablement à se pencher sur l’une des questions lancinantes à laquelle l’UA n’aurait, peut-être, jamais eu à faire. Notamment l’affaire controversée dont le président de la commission de l’UA, le tchadien Moussa Faki Mahamat, s’était rendu coupable pour avoir octroyé à l’entité sioniste le statut d’observateur auprès de l’UA. Peu après, l’Algérie, par le biais de son chef à la diplomatie, avait mis en garde contre les conséquences de la division des rangs de l’Union africaine que pourrait engendrer cette décision de Moussa Faki. En octobre dernier, après avoir fait front commun contre cette décision, dont l’Algérie était le chef de file en compagnie de plusieurs autres pays africains, contre cette décision, Lamamra avait annoncé que la question sera examinée lors de la 35e session de haut niveau de l’UA. Autrement, après un débat houleux lors de la 39e session du Conseil exécutif d’octobre 2021, les ministres africains des Affaires étrangères avaient constaté que cette question controversée du statut d’observateur accordé à Israël par Moussa Faki « a mis en évidence une profonde division des Etats membres de l’Union africaine », a déclaré Lamamra, à l’issue de l’examen de cette, les 14 et 15 octobre, à Addis-Abeba.
Sur ce les ministres du courant majoritaire, qui étaient conscients de la crise institutionnelle engendrée par la décision qualifiée d’ « irresponsable » de Moussa Faki, tendait « à rendre irréversible la division du continent, ont accepté de soumettre la question au sommet des chefs d’Etat de l’Union africaine prévu au mois de février prochain ». Lamamra, avait, alors, exprimé son souhait « que le sommet marquera un sursaut salutaire d’une Afrique digne de son histoire et ne cautionnera pas une cassure irrattrapable »
Farid Guellil

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