«Jusqu’à la fin des temps» de la réalisatrice algérienne Yasmine Chouikh a remporté le Prix Oumarou Ganda du meilleur premier film de la 26e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), clôturée samedi soir.
Sorti en 2017, «Jusqu’à la fin des temps», premier long-métrage de Yasmine Chouikh, est une histoire d’amour entre Ali, un fossoyeur septuagénaire, et Djoher, une veuve sexagénaire qui prépare, de son vivant, ses funérailles.
Le film a déjà raflé plusieurs prix, dont le «Annab d’Or» au 3e Festival d’Annaba du Film méditerranéen, le «Khindjar d’or» Grand prix au 10e Festival international de Mascate, ainsi que le «Whir d’or», Grand prix du 11e Festival international d’Oran du film arabe (Fiofa). Le 26e Fespaco (23 fév-2 mars) a célébré le 50e anniversaire de sa création (1969-2019), sous le slogan: «Mémoires et avenir des cinémas africains». Le Rwanda était le pays invité de cette édition du cinquantenaire du Fespaco. Vingt longs métrages de fiction étaient en lice pour décrocher l’Etalon d’or de Yennenga, la «palme d’or africaine». Le jury de cette catégorie a été présidé par le critique de cinéma, l’Algérien Ahmed Bedjaoui. L’Etalon d’or de Yennenga a été décerné à «The Mercy of the jungle» (La miséricorde de la jungle) du réalisateur rwandais Joël Karekezi. Le film dénonce l’absurdité de la guerre. Il suit la dérive de deux soldats rwandais perdus dans la jungle lors de la deuxième guerre du Congo en 1998.