Une délégation de la Commission de la sécurité nationale et de la politique étrangère du Conseil de la Choura islamique iranien, conduite par le président de la Commission, Ibrahim Azizi, est arrivée en Algérie pour une visite de trois jours, a indiqué hier, un communiqué de l’Assemblée populaire nationale.
La délégation a été accueillie à son arrivée dans la nuit de samedi à dimanche à l’Aéroport international Houari Boumèdiène, par le président de la Commission des affaires étrangères, de la coopération et de la communauté nationale à l’étranger, le député Mohamed Khouane, et le président du groupe d’amitié parlementaire « Algérie-Iran », le député Moussa Kharfi, ajoute le communiqué.
Il faut rappeler que la coopération multiforme entre les deux pays ne date pas d’aujourd’hui et elle a connu son essor à la faveur des accords bilatéraux signés lors de la visite officielle qu’avait effectuée en Algérie par le défunt président Ebrahim Raïssi, après sa participation au 7e sommet des Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), qu’avait abrité notre pays du 29 février au 2 mars 2024 derniers.
La défunt président, mort dans un crash d’hélicoptère survenu au mois de mai dernier avait déclaré dans une interview à la télévision algérienne, que « l’Algérie et l’Iran entretiennent des relations politiques très fortes », soulignant leur profondeur historique « notamment après la révolution islamique en Iran et la nécessité de les promouvoir à la hauteur du consensus politique entre les deux pays. En 2022, l´Algérie et l´Iran avaient signé, à Téhéran, un procès-verbal de coopération militaire pouvant permettre l’échange d´expériences entre les armées des deux pays. Le procès-verbal prévoyait également le renforcement, le développement et la diversification des relations entre les armées algérienne et iranienne pour consolider les liens existants entre les peuples des deux pays.
La visite de la délégation de la Commission de la sécurité nationale et de la politique étrangère du Conseil de la Choura islamique iranien en Algérie alors que Téhéran fait face à des menaces israéliennes qui avec le soutien des États-Unis, a remis en cause l’accord que le pays a conclu avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). L’Iran qui s’inscrit dans l’axe de la résistance à l’expansionnisme sioniste et qui soutient ouvertement les peuples palestinien et libanais dans leur résistance à l’agression sioniste constitue avec l’Algérie des pôles actifs du monde islamique qui tente, de s’opposer aux plans israéliens de judaïsation de la ville sainte d’El-Qods et d’annexion de territoires du Liban, de la Syrie, la bande de Ghaza et la Cisjordanie occupée.
Il y a quatre jours, le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf a eu un entretien téléphonique avec son homologue iranien Abbas Araghchi avec lequel il a passé en revue des questions de coopération bilatérale et d’autres d’intérêt commun, notamment celles inscrites à l’ordre du jour du Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies.
Slimane B.
