Accueil À LA UNE Variole du singe (MPOX) : L’Institut Pasteur d’Algérie sonne l’alerte

Variole du singe (MPOX) : L’Institut Pasteur d’Algérie sonne l’alerte

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Alors que la variole du singe a été classée, en urgence de santé publique mondiale par l’OMS, mercredi dernier, l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA) vient d’annoncer, dans un communiqué, publié, samedi après-midi, les mesures à adopter, en prévention et lutte contre l’épidémie, notamment en fournissant des informations sur son mode de transmission, les signes et symptômes de la maladie et les règles de prévention à respecter.
Selon l’IPA, la variole du singe ou (MPOX) est une maladie provoquée par un virus de la famille des Orthopoxvirus, du même genre que celui de la variole humaine. Elle peut se transmettre d’humain à humain, d’animal à humain et parfois de l’environnement aux personnes par des objets et des surfaces qui ont été touchés par une personne atteinte. Cette infection peut entraîner chez certaines personnes des complications potentiellement graves. Concernant le mode de transmission, l’IPA précise que celui-ci se fait d’humain à humain par contact étroit avec une personne infectée (par grosses gouttelettes respiratoires, contact direct avec les liquides corporels, tels que liquide, pus, sang provenant de lésions cutanées, croûtes, vêtements, literie, serviettes, …). De l’animal à l’humain: par contact physique avec un animal infecté ou avec son sang ou en consommant la viande de cet animal et par griffure ou morsure. Par contact avec des objets et surfaces contaminés. D’une femme enceinte au fœtus par le placenta, ou d’un parent infecté à son enfant, pendant ou après la naissance par contact cutané. Les signes et les symptômes de la maladie sont : la fièvre, de violents maux de tête, des douleurs musculaires, de la fatigue, gonflement des ganglions lymphatiques, une éruption cutanée ou lésions (plates ou légèrement surélevées, remplies d’un liquide clair ou jaunâtre, puis elles peuvent former une croûte. Évoquant par la suite le mode de prévention ; l’Institut Pasteur d’Algérie a souligné l’importance du lavage régulier des mains avec du savon ou une solution hydroalcoolique, de ne pas contacter des personnes touchées, de ne pas contacter les animaux susceptibles d’héberger le virus, ou des matériaux ou objets contaminés. Il a appelé notamment à l’isolement des personnes infectées et l’utilisation de masques respiratoires.

L’épidémie classée par l’OMS : « Urgence de santé publique  mondiale »
Le mercredi 14 août, l’Organisation mondiale de la santé a déclenché son plus haut niveau d’alerte sanitaire au niveau international face à la résurgence des cas de variole du singe (ou mpox pour Monkeypox) en Afrique. « C’est une situation qui devrait tous nous préoccuper »; tels sont les mots qu’a employé le directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus. « Aujourd’hui (mercredi NDLR), le comité d’urgence s’est réuni et m’a fait savoir qu’à son avis, la situation constitue une urgence de santé publique de portée internationale. J’ai accepté cet avis », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. Seul le chef de l’OMS peut lancer l’urgence de santé publique de portée internationale, sur les conseils d’un comité ad hoc d’experts. Les 15 membres de ce comité ayant participé à la réunion « ont tous » estimé que les critères étaient réunis pour déclarer une urgence de santé publique internationale, a affirmé aux journalistes le président du groupe d’experts, Dimie Ogoina. L’OMS avait déjà pris une telle décision en 2022, lorsqu’une épidémie de mpox portée par le clade (groupe) 2b s’était étendue à travers le monde.
Ania N.

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