Les pompiers brésiliens ont du déployer des moyens, humains et matériel pour éteindre un feu dans le parc national de Brasilia, nouveau foyer de la vague d’incendies qui sévit au Brésil en raison de la pire sécheresse jamais enregistrée dans le pays.
La mobilisation contre l’incendie s’est poursuivie toute la nuit, de dimanche à lundi, dans le parc, d’une superficie de 30.000 hectares. Le président Luiz Inacio Lula da Silva et la Première dame Rosangela da Silva ont survolé la zone dévastée de cette réserve naturelle de la capitale brésilienne, selon des images publiées sur leurs réseaux sociaux. » Le gouvernement fédéral collabore avec les pompiers pour lutter contre les flammes », a écrit le président. Il s’agit du plus grand incendie de l’année dans la ville, qui a accumulé 145 jours sans pluie et des niveaux d’humidité minimaux. Les flammes ont jusqu’à présent (dimanche : Ndlr) dévasté 1.200 hectares, selon l’Institut Chico Mendes de conservation de la biodiversité (ICMBio), responsable de l’administration des parcs nationaux brésiliens. .Le nombre d’incendies en septembre (55.517) a déjà dépassé celui enregistré au cours de totalité du mois de septembre 2023 (46.498), selon l’Institut national de recherche spatiale (INPE). Les incendies au Brésil se propagent plus facilement en raison d’une sécheresse historique que les experts associent au changement climatique, et d’un faible taux d’humidité. Les fumées dégagées par les incendies affectent certaines des grandes villes du Brésil, comme Sao Paulo et Rio de Janeiro, ainsi que les pays voisins.
R.I.