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VACCINS : Les capacités de l’industrie nationale renforcées

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Insistant sur la nécessité de respecter les délais de sa réalisation et de garantir la conformité de la future unité aux normes de qualité les plus élevées, le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Wassim Kouidri, a procédé, lundi, au lancement d’un nouveau projet d’investissement du groupe public Saïdal, implanté dans la zone industrielle d’El-Bouni (wilaya d’Annaba), destiné à la production de vaccins inscrits au programme national de vaccination.  Le ministre a souligné, à cette occasion, que ce projet constitue une étape stratégique pour consolider la souveraineté sanitaire du pays et réduire la facture d’importation.  Selon lui, cette nouvelle unité, couplée à d’autres projets en cours, permettra de réduire les importations de vaccins d’au moins 150 millions de dollars par an, avec une perspective d’atteindre 200 millions de dollars grâce à l’expansion progressive de la production. Les bénéfices devraient également se traduire par des opportunités d’exportation vers les marchés étrangers. De son côté, la PDG du groupe Saïdal, Nabila Benyagzer, a présenté une fiche technique du projet, précisant qu’il sera implanté sur une superficie de 22 267 m² dans la zone industrielle d’El-Bouni, avec un délai de réalisation fixé à 24 mois.  La première phase portera sur la production des vaccins destinés au programme national de vaccination, avant d’élargir la gamme à d’autres produits, conformément aux engagements pris avec l’Institut Pasteur.  Pour rappel, Saïdal avait déjà lancé en septembre dernier, à Constantine, la production locale du vaccin antigrippal en partenariat avec un opérateur étranger. Le projet d’Annaba devrait ainsi répondre à la demande nationale croissante en vaccins, générer de nouveaux emplois, réduire davantage la facture d’importation et ouvrir la voie à l’exportation, confortant la position de l’Algérie en tant que pôle pharmaceutique régional de premier plan.

Des accords d’une valeur dépassant 725 millions de dollars

Kouidri a, par ailleurs, indiqué que le secteur a conclu, en marge du Salon africain du commerce intra-africain (IATF 2025), des accords de coopération et de partenariat d’une valeur dépassant 725 millions de dollars, devant soutenir le développement de nouveaux projets pharmaceutiques et favoriser l’ouverture sur les marchés internationaux.  Rassurant les patients, il a affirmé qu’aucune pénurie n’a été enregistrée en médicaments essentiels, tout en reconnaissant quelques perturbations ponctuelles concernant les traitements anticancéreux, et en assurant un suivi permanent de l’approvisionnement du marché.  

Ania N. 

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