« L’exportation en Algérie, réalité et perspectives » est le thème d’un colloque organisé, hier, par la Faculté des sciences économiques, de gestion et sciences commerciales de l’université M’Hamed-Bouguerra de Boumerdès.
Il a été animé à la salle des conférences de l’université par des enseignants, des experts et des représentants d’entreprises économiques privées.
L’objectif est de rapprocher l’université du milieu socio-économique et permettre à l’étudiant, selon sa spécialité, de préparer l’avenir professionnel. Il sera aidé par des représentants des organismes locaux ainsi que des opérateurs économiques qui lui faciliteront l’intégration des marchés internationaux pour développer les opérations d’exportation hors hydrocarbures. Dans ce cadre, les intervenants ont souligné la nécessité de maitriser la notion d’exportation et cela dans tous les domaines entre l’information, la recherche des opportunités des marchés extérieurs et surtout produire ce qui doit être exporté. Il a été également soulevé le manque d’expérience en matière d’exportation car jusqu’à maintenant, les hydrocarbures constituaient l’élément essentiel de nos exportations. Ainsi, les représentants des services des douanes, du ministère de l’Industrie et des Mines, la CACI, l’ALGEX, ont souligné la nécessité et l’urgence d’améliorer la production locale en qualité et en quantité afin de se préparer à l’option d’exportation. Ils ont indiqué que la chute du prix du pétrole doit constituer un tremplin pour développer notre système économique en le diversifiant et tirer les leçons. Le président de l’Association nationale des exportateurs, M. Naceri a tiré la sonnette d’alarme quant à la situation des exportations hors hydrocarbures de notre pays qui est jugée critique. Il préconisera l’élaboration d’une vision stratégique et aussi une volonté politique pour sortir d’un certain marasme économique basé uniquement sur le pétrole. Il utile et primordial de faire un diagnostic sur nos potentialités de production et cela dans tous les domaines .Cela nous permettra de mettre des mécanismes quant aux produits que nous pouvons exportés, c’est-à-dire comment intégrer les marchés mondiaux, précisera-t-il. A travers les nouvelles mesures prises par l’État, la balle se trouve dans le camp des entreprises qui sont appelées à plus de production en qualité et en quantité. Le problème du foncier industriel, la bureaucratie, le transport maritime, les assurances, les banques sont autant de points soulevés par les présents lors des débats.
B.Khider