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UNE QUANTITÉ DE 10 MILLIONS DE M3/JOUR SORTIRA DU GISEMENT À PARTIR DE NOVEMBRE PROCHAIN : Gigantesque découverte de gaz à Hassi R’Mel

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Nouvelle performance du groupe pétro-gazier national « Sonatrach » qui a annoncé lundi, dans un communiqué, une importante découverte de gaz à condensat dans le périmètre de Hassi R’Mel. Pour les connaisseurs, il s’agit du réservoir Lias Carbonaté -LD2- au niveau du périmètre d’exploitation de Hassi R’Mel », précise le communiqué.

Les volumes évalués constituent l’une des plus grandes réévaluations des réserves des 20 dernières années, souligne la même source qui cite, comme évaluation préliminaire de ce potentiel, une fourchette entre 100 et 340 milliards de m3 de gaz à condensat. Sonatrach fait savoir également qu’«un programme de travaux de développement est en cours d’exécution pour confirmer les volumes estimés et réaliser des productions en fast track de l’ordre de 10 millions de m3 par jour à partir du mois de novembre 2022″. Cette bonne nouvelle s’ajoute à une série d’autres qui ont marqué les deux dernières années. Concernant les découvertes d’hydrocarbures, Toufik Hakkar, P-DG de Sonatrach, a récemment rappelé les 35 enregistrées durant la période allant de 2020 à 2022, dont 34 découvertes en effort propre, d’un volume global de 307 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP). La conjoncture favorable du marché gazier a permis d’augmenter les exportations en 2021 de 54% à travers les gazoducs et de 13% par processus de liquéfaction.

L’avenir est prometteur
Plus de 7 milliards de dollars ont été investis dans nombre de projets en cours de réalisation, lesquels contribueront à la production de 20 millions de TEP/an, en sus de 5 milliards de dollars investis dans des projets entrés en vigueur depuis 2020, contribuant à la production de 10 millions de TEP/an.
Le développement du raffinage et de la pétrochimie connaît également un succès incontestable. Il y a une dizaine de jours, dans un entretien au journal allemand Spiegel, le ministre de l’Energie Mohamed Arkab a fait remarquer que 50 % de nos réserves en gaz conventionnel sont intactes. « Il existe encore de nombreux gisements de gaz conventionnel inutilisés dans l’ouest algérien. Jusqu’à présent nous avons exploité exclusivement les gisements situés à l’est du pays. Et nous avons deux grands gisements inexploités en offshore », a-t-il ajouté. Evoquant les projets dans le domaine du gaz, il fait également observer que l’Algérie a « des capacités d’exportation de GNL » et il confirme qu’«un projet de deuxième pipeline vers l’Italie est actuellement en réalisation ». Mohamed Arkab a souligné l’intérêt du deuxième projet sur lequel l’Algérie travaille actuellement « le pipeline transsaharien de 4 000 kilomètres reliant le Nigeria à l’Algérie via le Niger. De nombreuses infrastructures ont déjà été réalisées en Algérie ».
« Le gazoduc peut être achevé en trois ans et nous pouvons transporter 20 à 30 milliards de mètres cubes de gaz depuis le Nigeria », a-t-il annoncé. Les projets de l’Algérie, en particulier dans le domaine du gaz, placent notre pays en position de fournisseur fiable, via l’Italie, vers les pays de l’Union européenne, dont les citoyens sont angoissés à l’idée de passer un hiver sans gaz. Avec l’Italie, l’Algérie a des relations excellentes, contrairement aux relations exécrables avec l’Espagne qui perd la préférence algérienne en matière de prix, à cause de son revirement sur la question du Sahara occidental, ayant entraîné la suspension du traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération entre nos deux pays.

Vers l’Afrique, aussi
Avec le gazoduc transsaharien, le projet de route transsaharienne constitue une autre preuve de l’engagement de l’Algérie pour le développement en Afrique. Les 6 pays membres de ce projet (Algérie, Tunisie, Niger, Nigeria, Mali et Tchad) ont hâte de le voir se réaliser. Leurs ministres du secteur des travaux publics et des équipements viennent de le faire entendre lors de la 73e session du Comité de liaison de la route transsaharienne (CLRT) qui s’est tenue à Alger. Le long du tracé, il y aura un corridor économique soutenu par la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).
M’hamed Rebah

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