Le directeur général et nombre de cadres de l’Etablissement public hospitalier (EPH) Bachir-Mentouri de Kouba, Alger, ont été relevés de leurs fonctions, indique, hier, un communiqué du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, avait ordonné, selon la même source « aux cadres de l’administration centrale d’effectuer une inspection à cet EPH, laquelle a permis de détecter une série d’anomalies dans la gestion et l’organisation de certains responsables au niveau de cet EPH ».
À l’issue des enquêtes et de l’investigation administrative menées au niveau de l’EPH précité, « il a été relevé qu’une femme médecin généraliste exerçant au service des urgences médicales était absente depuis dix-huit (18) mois », celle-ci se trouvant à l’étranger, selon la même source.
En situation d’absence depuis 18 mois, le médecin généraliste « percevait la totalité de son salaire avec primes et allocations : rendement-permanence et de Covid-19, et avait bénéficié du congé annuel » affirme la même source. Suite à quoi, le ministre a décidé de « mettre fin aux fonctions du directeur général de l’EPH, du chef du service des urgences médico-chirurgicales et du sous-directeur des ressources humaines et de révoquer le médecin en question », appelée, souligne le ministère de la Santé « à restituer la totalité des salaires perçus au profit du Trésor public ».
L’enquête se poursuit pour « déterminer » les tenants et aboutissants ainsi que les circonstances de cette affaire afin, conclut la même source « d’identifier et de dévoiler d’autres éventuelles parties impliquées ».
R. N.
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