Un vaste mouvement citoyen et politique prend de l’ampleur à travers le monde pour soutenir la candidature de Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l’ONU pour les droits de l’Homme dans les territoires palestiniens occupés, au Prix Nobel de la paix 2026. À ses côtés, les médecins qui, au péril de leur vie, continuent de soigner la population de Ghaza sous le feu de l’occupant sioniste.
Cet appel, lancé dans une pétition mondiale ouverte par la plateforme « Avaaz », exhorte les personnes habilitées à proposer des candidatures et le comité Nobel à attribuer la prestigieuse récompense à Albanese et aux médecins de Ghaza, en reconnaissance de leur engagement à défendre la vérité, sauver des vies et documenter les crimes de guerre, alors que l’agression sioniste contre Ghaza se poursuit sans relâche. « Nous, citoyens du monde entier, considérons que Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l’ONU pour la Cisjordanie et Ghaza, et les médecins travaillant à Ghaza, méritent le Prix Nobel de la paix », peut-on lire dans le texte de l’appel. Dans le même élan, Matjaž Nemec, député slovène au Parlement européen, a annoncé avoir officiellement soumis une proposition pour soutenir la candidature de Francesca Albanese. Sur la plateforme X, Nemec a salué le courage de la rapporteuse « Par ses rapports et ses prises de parole, Albanese est devenue la voix de millions de personnes exigeant des sanctions contre le gouvernement de l’entité sioniste coupable de génocide, sur la base de faits irréfutables. Alors que nombre de responsables européens et américains gardent le silence, elle incarne l’équilibre et le courage face à l’hypocrisie. »
Sanctionnée pour avoir dénoncé « l’économie de l’extermination »
Ce soutien international survient après que Washington a imposé des sanctions à Albanese, à la suite de la publication de son rapport choc intitulé « De l’économie de l’occupation à l’économie de l’extermination ». Dans ce document, elle accuse plus de 60 multinationales de tirer profit de la guerre menée par l’occupant sioniste à Ghaza. Parmi elles figurent des géants de l’armement (Lockheed Martin, Leonardo, Elbit), de la technologie (Microsoft, Alphabet, Amazon) ainsi que des sociétés de surveillance et de cybersurveillance. Selon le rapport, ces entreprises ont vu leurs profits et leurs actions bondir depuis le début de l’agression, révélant l’existence d’un réseau financier tentaculaire soutenant la machine de guerre de l’occupant sioniste. En réponse, Washington a sommé le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, de limoger Francesca Albanese, l’accusant d’« antisémitisme ». Le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a par ailleurs confirmé l’inscription de son nom sur la liste noire des sanctions américaines. Pour Francesca Albanese, ces pressions relèvent du « chantage mafieux ». Dans un message publié sur ses réseaux, elle déclare « Mon travail consiste à rappeler aux États leurs obligations pour mettre fin au génocide — et à identifier ceux qui en profitent. » La campagne pour le Nobel 2026 entend porter un signal fort : récompenser le courage moral et briser le silence complice de la communauté internationale.
M. Seghilani
