Les habitants de la cité dite « 1516 Logements AADL » de Aïn El-Malha, dans la commune de Gué de Constantine, relevant de la daïra de Bir Mourad-Raïs, ont vécu une horrible fin de journée ce lundi.
Une bande de jeunes, armés de sabres, couteaux et gourdins, ont semé la panique parmi les locataires de cet ensemble urbain construit dans les années 2000. Arrivée sur les lieux, suite à une alerte donnée par des citoyens, la Gendarmerie nationale a réussi, au bout d’un branle-bas de combat, à appréhender neuf personnes, qui ont semé la pagaille parmi les locataires de cette cité urbaine. Selon des séquences-vidéo largement partagées, hier, sur les réseaux sociaux, qui étaient prises par des locataires eux-mêmes depuis leurs fenêtres et balcons, des échanges d’une rare violence ont eu lieu entre ces jeunes en furie et les éléments de la Gendarmerie nationale. Alors que les gendarmes tentent de neutraliser ces individus, s’avérant être des repris de justice, les malfrats résistent à l’assaut donné par les services de sécurité. Ces jeunes qui continuent à semer la terreur ont répondu par des jets de pierres face aux gendarmes qui les prenaient en chasse. Du haut des bâtiments, les habitants, témoins de la scène, n’ont cessé de crier, visiblement choqués par la violence des échanges entre les deux parties. Sur les réseaux sociaux, des commentaires évoquent des jeunes qui auraient transgressé le couvre-feu décrété de 15H à 07H. Il n’en est rien, précise la Gendarmerie nationale dans un communiqué diffusé, hier, sur sa page facebook. Selon la même source, l’opération menée par ses éléments au niveau de cette cité urbaine concerne des « égarés qui ont des antécédents judiciaires. » Ces derniers « menaçaient un citoyen avec des armes blanches et tentaient de violer son domicile», explique-t-on, et de préciser que l’intervention des services de sécurité a permis de « déjouer cet acte d’agression dangereux ». Ainsi donc, l’opération a permis d’arrêter neuf personnes. Ils ont fait l’objet d’une enquête avant leur présentation devant le Procureur de la République territorialement compétent. Quant aux faits qui leur sont reprochés, ils concernent « constitution d’une association de malfaiteurs pour commettre un acte criminel, violation de domicile, entrave à la mission des institutions et agression contre des éléments des services de sécurité, menace de violence à l’aide d’armes blanches… etc ».
F. G.